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Exposition "Boire et manger du moyen âge à la Belle Epoque" 02/09/2018 J.P Debost et André Louppe
Inaugurée le 9 juillet 2018 en présence de Gilbert Meyssonnier, maire d'Allègre et
de ses adjoints, l'exposition « Boire et Manger du Moyen âge à la Belle Epoque »
organisée par l'association des Amis d'Allègre dans l'annexe de l'ancienne cure
d'Allègre a connu un record d'affluence tous les jeudis à partir de 16h00 et d'autres
jours pour des groupes sur réservation. En effet ce sont 180 personnes lors de
18 visites qui ont assisté jusqu'au 30 août à cette exposition, admiratifs devant
la qualité, la rareté, le nombre d'objets exposés datant du Moyen âge au début du
XXème siècle, subjugués par les explications d'André Louppe, membre des « Amis
d'Allègre » et organisateur de cette exposition.
A cela s'ajoutait une pièce maîtresse, la magnifique maquette réalisée par Thierry
Cormier reproduisant avec une très grande minutie la grande salle commune de l'Hôtel
de Bar, re-transposée au moyen âge avec des personnages de l'époque
A la sortie les visiteurs étaient conviés à la dégustation de boissons médiévales et
des saveurs sucrées tirées de recettes anciennes préparées par Marguerite Louppe,
le tout partagé dans un bon moment d'échanges et de convivialité.
Retenez que les « Amis d'Allègre » contribueront aux journées du Patrimoine des
15 et 16 septembre en re-présentant l'exposition à cette occasion. Elle sera de
plus ouverte aux enfants des écoles et collège d'Allègre et Monlet et sur demande
à des groupes d'au moins 8 personnes qui en feraient la demande.
Jean-Pierre Debost et André lLouppe
pour les « Amis d'Allègre »
Des collégiens du secteur Allègre – Saint Paulien découvrent le secteur historique d'Allègre 31/08/2018 Jean-Pierre Debost
Les "Amis d'Allègre" ont accueilli le vendredi 31 août 2018 de jeunes collégiens venant du secteur Allègre, Saint-Paulien, Bellevue-la-Montagne et des communes limitrophes pour une journée de rentrée et d'intégration d'aumônerie à Allègre. Ils avaient préparé à leur intention 2 questionnaires, l'un sur les hôtels particuliers et leurs blasons, l'autre sur la chapelle N-Dame de l'Oratoire, pour qu'ils fassent une découverte active d'Allègre; leirs animatrices avaient également utilisé le document de 2008 "Allègre, Parcours de découverte, Histoire et nature, Course d'orientation" communiqué par la mairie d'Allègre.
Ils se sont montrés très motivés pour faire cette découverte du secteur historique d'Allègre; visite qui s'est terminée dans la toute nouvelle salle de l'observatoire où ils ont posé de nombreuses et pertinentes questions.
Ils ont également admiré le panorama et découvert la table d'observation mise en place par la mairie le matin même.
Pour eux, il n'y a plus de mystère sur le langage des blasons, leur couleur d'azur, d'or, de sinople, ....; ils ont fait connaissance entre eux dans la bonne humeur et ils sont à présent aptes à faire découvrir en jeunes historiens la cité d'Allègre à leurs parents et leurs camarades de collège
ils ont fait connaissance entre eux dans la bonne humeur et ils sont à présent aptes à faire découvrir en jeunes historiens la cité d'Allègre à leurs parents, à leurs amis et leurs camarades de collège.
Vous pouvez trouver les questionnaires dans le fichier pdf ci-joint. Saurez-vous y répondre vous-mêmes?
La réponse vous sera donnée, dans cette même rubrique, dans un prochain article à paraître fin octobre 2018.
Bonne lecture.
JPD
questionnaire_1_et_2_vierge_1a.pdf
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Le Mercier.
Georges Paul avance qu'à une des extrémités du cratère de Boury s'éleva d’abord le château des chevaliers puis barons d’Alegre, puis celui des barons puis marquis de Tourzel d'Allègre.
Il ajoute qu'au pied de la montagne de Boury, la ville et le faubourg de Grazac s'étendait jusqu'au chemin de Châteauneuf et au communal dit du Mercier...
René Bore, se penchant sur le Mercier, découvre le "lac du Mordanson" (aussi Mordander, Merdanson, etc.) à Grazac lui aussi.
Cela se complique : lorsqu'on cherche dans les cadastres lesdits communal et lac, ils n'y sont pas ! Pas plus que dans la mémoire des Anciens du village.
Où se trouve le Mercier ? Où se trouve le Mordanson ? Pourquoi ces noms ?
Ont-ils une signification particulière ?
Hervé Quesnel appelé en renfort apporte un précieux éclairage sur les noms de lieux (toponymes) locaux.
Pré et lac faisaient partie des terres du marquisat d’Allègre et les suivirent lors du dépeçage de 1766-67, morcelées en parcelles acquises séparément.
Quelles sont les parcelles du Mercier et du Merdanson ?
Pour en savoir plus téléchargez le pdf. ci-dessous...
le_mercier.pdf
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A propos de Pousterle...
Aux premières pages de cette rubrique, les Amis d’Allègre vous ont déjà parlé de cette poterne qui se trouve en haut du "charreyron des porteurs d’eau ».
Jusqu'à l’arrivée de l’eau dans les rues d’Allègre , des porteurs remontaient, sur leur dos, les gerles suspendues à un joug depuis Fonteline jusqu'au bourg et jusqu'au quartier du château.
Ce charreyron joignait la « rue de Ravel » (1750-1760), plus tard « rue des boucheries » et actuellement « rue Notre-Dame de l’Oratoire » par cet étroit passage, la poterne, qu’on pouvait clore par une porte jusqu'au début du XIXe siècle, notamment lors d’attaques ou d’épidémies.
A Allègre, en français dérivé de l'occitan, cette poterne est appelée "pousterle". On entend bien à l'oreille la parenté entre le terme français poterne et le terme occitan postèrna, ou plus généralement postèrla en Haute-Loire.
Hervé Quesnel-Chalelh, spécialiste de l'occitan, explique dans le pdf. ci-dessous.
posterla_poterne.pdf
Le déplacement du cimetière.
Notes sur l’ancien cimetière.
René Bore nous communique le détail des délibérations par lesquelles le cimetière ancien qui entourait l’église… de Grazac, devenue "Grande Eglise" puis Eglise paroissiale d'Allègre, a été déplacé sur l’emplacement actuel qui était une carrière.
Le déplacement ne s’est pas fait en un jour et des mesures ont été prises pour que l’ancien emplacement ne soit pas transformé en décharge sauvage. Reste à découvrir des documents qui détaillent ce qui, dans le cimetière actuel, date de l'ancien ou a été créé dans le nouveau, et des documents qui disent de façon certaine si le portail voisin de l’église, au Nord, est ou n’est pas l’ancien portail du vieux cimetière.
Deux regrets :
1 : que l'usine voisine ait été bâtie presque à toucher le calvaire classé MH ! 2 : que les tombes des années voisines de 1800 soient systématiquement détruites alors qu'elles témoignent de l'histoire d'Allègre !
Pour en savoir plus, téléchargez le pdf. ci-dessous.
Photo ci-contre : une vue du nouveau cimetière sous le calvaire qui est beaucoup plus ancien.
anciencimetiere_notes.pdf
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