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DE 1698 A NOS JOURS

 

La récupération des piques révolutionnaires à Allègre sous le Directoire

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Les « sans-culottes » militants révolutionnaires ont été équipés de 1792 à 1793 d’armes d’hast, en fait de lances de plus ou moins deux mètres de long.

A l’instar des troupes gallo-romaines et médiévales. Ce fut une manière de mobiliser le peuple militant en révolte et une façon également de canaliser son ardeur parfois débridée en organisant des milices partisanes de la Révolution, entre autres dans le monde rural.

En annexe, deux articles de René Bore et André Louppe exposant de façon bi=disciplinaire deux études  historiques sur cet équipement très particulier de notre Histoire qui vous feront mieux connaître les tenants et aboutissants de cet armement désuet oublié pour beaucoup !

Articles téléchargeables

La famille Tillion à Allègre

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Le point de départ de cette recherche est lié à la “disparition” de la plaque commémorative, posée le 23 septembre 2003 destinée à rappeler le souvenir de Germaine Tillion, rue du SaintEsprit. Contacté par internet (site de la mairie d’Allègre), Patrick Ferrand m’avait répondu, puis confirmé de vive voix, que la plaque avait été posée provisoirement car « nul ne peut, actuellement, apporter la preuve de l’adresse réelle de la maison où naquit l’intéressée. » Curieux d’histoire et fréquentant un peu les “vieux papiers”, j’ai tenté d’apporter une réponse à cette interrogation, en m’éloignant d’éventuels témoignages oraux. Des recherches réalisées aux Archives départementales de la Haute-Loire ne me permettent pas d’affirmer que Germaine Tillion est née dans telle ou telle maison (car la famille a pu déménager dans la commune, donc occuper plusieurs maisons), mais que, à telle date (elle avait 4 ans), elle habitait, avec sa famille, dans telle maison d’Allègre.

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Une précision sur la famille Tillion à Allègre et la gendarmerie

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Si un raccourci à l'avantage de réduire la distance, ou la longueur, il a l'inconvénient de faire passer celui qui l'emprunte à côté de certaines choses. Par la suite, les reprises des raccourcis font oublier le chemin le plus long et ce qu'il révèle, omission qui peut conduire à l'erreur. La famille Tillion n'a jamais habité dans la caserne de gendarmerie d'Allègre. Rassurez-vous, c'est bien sur le bon bâtiment qu'a été apposée la plaque commémorative, en 2007, car depuis deux bâtiments distincts ont été réunis, n'en forment qu'un seul, depuis les années 1930. J'ai eu l'occasion, il y a quelques années, d'écrire quelques pages intitulées : « Allègre - Mais où habitait la famille Tillion ? », je disais qu’en août 1925, Victor Pagès, propriétaire du bâtiment qui abrite la caserne de gendarmerie fait savoir qu’il ne renouvellera pas le bail à son expiration (30 juin 1928) car il veut le vendre. Le Conseil Général décide d'en faire l’acquisition et de l’aménager

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Notes sur le four banal d’Allègre

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La banalité La banalité fait partie des droits seigneuriaux en vertu desquels le seigneur pouvait obliger ses censitaires à cuire leur pain au four seigneurial. Le four banal était le plus souvent affermé à des boulangers. Le droit de fournage était le droit que l’on payait pour utiliser le four banal. Le seigneur d’Allègre possédait ce droit comme le mentionne l’Aveu et dénombrement de la terre et marquisat d’Allègre, du 4 février 1783 : « Le droit de four banal dans la ville et faubourg d’Allègre, à raison d’un sol trois deniers par chaque pain »1

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Emplacement de l'ancienne halle d'Allègre

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En 1817 la halle est détenue par Louis Meyssonnier et Marie Mavel sa femme comme le prouve le « Cahier des charges pour la licitation de la terre d'Allègre », qui fournit une description précise3 : « Dix-septièmement. Un autre bâtiment situé en la ville d’Allègre, rue dite de Ravel, appelé le Four-banal ou la Halle au blé, composé d’une cave, écurie, grange, cuisine, chambre et galetas. Au-devant dudit bâtiment est la halle aux blés, qui en fait partie, y ayant, à l’aspect du nord, une porte d’entrée avec une petite fenêtre ; à l’aspect d’occident, une autre fenêtre ; à celui d’orient, trois portes et deux fenêtres. Le bâtiment ainsi que la halle sont couverts à tuiles.

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La construction de la halle d'Allègre (1817-1819)

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À la fin de l'année 1817 s'affirme l'idée de remplacer l'ancienne halle, située dans un bâtiment incommode, par une construction simple mais plus moderne et surtout fonctionnelle, cette action est comprise dans un désir de développer les activités commerciales dans la cité.

 À la suite des défaites napoléoniennes, Louis XVIII revient en France, mais celle-ci est occupée par les puissances « alliées ». Une partie de la Haute Loire, à l’est de l’Allier, est occupée par les troupes autrichiennes. L’occupation de 1814, de quelques semaines en avril, est « plutôt une parade militaire », selon Denis Michel, mais lors de celle de 1815, après les Cent-jours (mars-juin) et Waterloo (18 juin), « ce sont des alliés ou prétendus tels qui pénètrent sur le territoire en véritables maîtres ».

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LA GENDARMERIE DANS LE CHATEAU

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Une brigade de gendarmerie est installée à Allègre en 1847, auparavant celle de Fix était en charge de ce secteur ; les multiples demandes des pouvoirs communaux étaient demeurées sans succès jusqu’à cette date, ce qui ne signifie pas que des gendarmes, pour divers motifs, n’aient jamais résidé à Allègre.

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LES PROGRES VISIBLES SUR LES PHOTOGRAPHIES

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Les progrès visibles sur les photographies Les cartes postales anciennes ou les photos particulières, qui ne sont pas destinées à cela,  nous montrent des changements sensibles avec l’adduction d’eau et le réseau d’assainissement  qui provoquent un changement de profil des rues, ce qui est précisé dans le projet : «il n’est  pas possible de conserver le profil actuel des rues, profil concave avec ruisseau au centre. Il  sera nécessaire pour assurer un assainissement parfait de la chaussée de bomber fortement celleci et de disposer de chaque côté deux caniveaux parallèles recueillant les eaux »

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HYGIENE ET NETTOYAGE DES RUES

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« Sûreté, propreté et liberté des rues », ce titre d’un chapitre du règlement de police de la commune d’Allègre, de 1795, résume les problèmes rencontrés par les diverses municipalités, au cours des… siècles ; mais les divers actes municipaux en “interdisant de” ou “obligeant à”, révèlent ce qu’il se passe, ce qui a lieu, les habitudes de la population, jugées négatives, contre lesquelles il faut tenter de lutter, donc qui ont cours. Ces textes nous permettent, loin de leur objectif originel, de découvrir quelques comportements des habitants. Cette étude, qui couvre la période du Directoire à la veille de la Seconde Guerre mondiale, avec quelques sauts dans le temps, nous permet de retrouver les méthodes employées, pour parvenir aux buts souhaités, qui évoluent avec le temps, parfois avec un retour à des pratiques abandonnées, certaines pouvant, aujourd’hui, nous surprendre.

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DROITS DE PESAGE, MESURAGE ...

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Il est des sujets qui attirent les historiens et d’autres dont la banalité les laisse supposer sans intérêt ; c’est dans cette catégorie que nous pouvons placer l’étude « Notes sur les droits de pesage, mesurage, jaugeage, poids public et place, de l’Ancien régime à la Ve République, à Allègre », qui, à travers les siècles, nous permet de retrouver une évolution des conditions de vie de l’ensemble d’une population, des échanges économiques, en grande partie lors des marchés et des foires, qui ont un rôle important dans les transactions de toute nature.
Pour cette longue période, le document d’une cinquantaine de pages, pourrait décourager certains, mais il est possible de le lire en plusieurs étapes en le téléchargeant Par ailleurs, les curieux intéressés pourront rechercher compléments et améliorations.

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IMPOSITION POUR LA MILICE D'ALLEGRE

 1693

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Rôle d’imposition pour la milice – Allègre 1693 La milice est une forme de conscription créée par Louvois, en 1688. Il s’agit d’une sorte d’armée de réserve pour laquelle des hommes sont désignés dans chaque paroisse. Les frais d’équipement et d’entretien des miliciens conduisent à une imposition dont nous présentons le rôle pour l’année 1693.
Le document permet, au-delà de son but originel, de découvrir quelques habitants d’Allègre à cette époque et le montant de leur imposition. Certains pourront peut-être y retrouver la trace d’un ancêtre.

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REGLEMENT DE POLICE À ALLEGRE  1795

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Règlement de police à Allègre – 25 frimaire an IV (18 décembre 1795) Les règlements de police, avec les interdictions et obligations qu’ils contiennent, permettent de connaître quelques aspects de la vie dans une collectivité. Une nouvelle municipalité installée à Allègre, au début du Directoire, prend rapidement un règlement comprenant vingt-huit articles ; il est intéressant de mettre en rapport les règles énoncées avec celles contenues dans ceux de 1808 (Ier Empire) et de 1828-1830 (Restauration et Monarchie de Juillet), présents sur le site.

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IL Y A TROIS SIÈCLES... LE “CONFINEMENT“ D’ALLÈGRE

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La peste de 1720 Le 25mai 1720, le Grand-Saint-Antoine, en provenance du Levant accoste à Marseille, sa cargaison est à l’origine d’une épidémie de peste qui ne se limite pas à la ville, s’étend dans le royaume et s’approche du Velay et de l’Auvergne. Une première ligne de blocus est établie en août 1720,  une  autre  concerne  le  Gévaudan,  isolé  début  août 1721,  elle  comprend,  le  20,  une partie du Velay, enfin, la dernière, contre le Bas Languedoc, concerne entièrement le Velay, en décembre 1721 et janvier 1722. Le Velay prend des mesures de précaution pour se protéger de la  contagion  et  éviter  sa  propagation,  action  qui  est  une  réussite...

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LE MUR DE LA PESTE DANS LE VAUCLUSE EN 1720-22

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Pour contrer les épidémies, des stratégies de confinement ont existé dans l'Histoire, en témoigne dans le Vaucluse, le Mur de la Peste, qui s'étire dans le maquis sur 27 km et qui a été édifié en pierres sèches en 1721 à l'époque même ou Allègre qui possédait une architecture défensive l'a utilisée pour se protéger d'un ennemi cette fois invisible.

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UN ARBRE DE SULLY À ALLÈGRE ?
RENÉ BORE 29-09-2018

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A la fin du XVIème siècle, Sully, ministre d’Henry IV, demande que dans chaque village soit planté un tilleul ou un orme devant l’église, lieu habituel d’assemblée des habitants, afin qu’ils puissent se réunir sous son ombrage, et symboliser la paix retrouvée après les guerres de religions.
Il y avait, bien sûr, un tel arbre à Allègre, comme à Monlet où il trône majestueusement en face de l'église.
Mais alors, qu'en est-il de cet arbre à Allègre ? René Bore nous le révèle dans le fichier pdf ci-dessous

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CORVÉE DES ROUTES ALLÈGRE 1781-1789

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Le mot corvée possède une forte connotation négative, l’idée d’une chose qu’il faut faire sans qu’elle soit choisie et qui, le plus souvent est pénible. Historiquement ce mot désigne un des droits seigneuriaux durant l’Ancien-Régime. La corvée pouvait être "privée", liée à un  personnage, pour son usage propre, ou "publique", destinée à la réalisation d’un travail dont un ensemble de personnes, une communauté, pouvait retirer un avantage. C’est la seconde forme, plus spécialement la corvée royale pour l’entretien des routes, que nous allons évoquer grâce à quelques documents de la fin du XVIIIe siècle relatifs à la double communauté d’Allègre, la ville et la foraine. 

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LA GENDARMERIE À ALLÈGRE
RENÉ BORE 22-02-2018

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Jusqu'en 1848, il n'y avait pas de gendarmerie à Allègre : la plus proche était celle de Fix, issue de la maréchaussée installée là depuis l'Ancien Régime. Dans un premier temps, la gendarmerie d'Allègre, composée de 5 gendarmes à cheval, occupe provisoirement une maison dénommée "l'Hôpital", puis  la maison d'un nommé Joseph Souffleix place du Marchédial à l'emplacement actuel du  N°6; cet immeuble conserve encore les cachots de cette époque. A partir de 1883, elle s'installe dans la maison près de l'ancien poids public (photo des années 1930 ci-contre) en face du magasin actuel Casino, maison d'abord louée puis achetée en 1928 par le Conseil Général et reprise ensuite par l’état. La gendarmerie reste dans cet immeuble jusqu'à son déménagement en 1975 dans une construction nouvelle, la gendarmerie actuelle à Fonteline.

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DÉNOMBREMENT DE 1846 - RENÉ BORE

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Les recensements ou dénombrement de population sont des pratiques très anciennes signalées dès l’antiquité, mais avec de grandes approximations dans les résultats. La technique s’améliore au cours des siècles et selon les pays, et, en France, ce n’est vraiment qu’à partir de 1801 qu’est mis en place un recensement "moderne". An 1822, on prévoit une réalisation tous les cinq ans, pour les années se terminant en 1 et en 6 ; c’est un document relatif à cette période, de 1846, qui nous intéresse ici. Pour quelques années il y aura annulation ou déplacement de date à cause, essentiellement, de conflits1. Après la seconde guerre mondiale, les opérations de recensement ont lieu à intervalles irréguliers, elles retrouvent une régularité à partir de 2004.

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CRÉATION D'UN RÉSEAU D'ASSAINISSEMENT À ALLÈGRE (1909-1923) RENÉ BORE - 27-09-2017

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Au moment où l'on pensait apporter l'eau courante à  Allègre, il fallait prendre en compte l’assainissement car la quantité d'eaux usées allait croître de façon considérable de sorte que le système d'écoulement naturel par une rigole centrée dans les rues ainsi que l'épandage sauvage dans les prairies en bas d'allègre ne seraient pas adaptés.
L'article de notre ami René Bore dans le fichier pdf ci-joint relate la mise en œuvre de ce réseau d'assainissement. Et à travers les extraits de documents de l'époque (1909 à 1923) on en apprend beaucoup sur Allègre, sa population et sa vie locale; tous les détails fournis en parallèle de l'histoire de l'assainissement justifieraient à eux seuls la lecture de ce document. Allez-y, plongez-vous dans cet article!
JPD

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DE L'EAU EN QUANTITÉ POUR ALLÈGRE
RENÉ BORE - 10-06-2017

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Voici un article de René Bore qui fait suite au précédent  "Allègre, une ville qui manque d'eau" du même auteur; il clôt cette histoire d'eau et montre qu'il a fallu attendre le début des années 1920 pour que les Allégras disposent de l'eau courante dans leur maison et soient ainsi dispensés de la corvée d'eau !

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ALLEGRE, UNE VILLE QUI MANQUE D'EAU
 RENÉ BORE - 25-04-2017

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Il a fallu attendre longtemps pour disposer de l'eau courante à Allègre; la seule source d'eau potable était à Fontelines, la bien nommée! Des travaux importants ont été réalisés pour alimenter "en ville" une fontaine où il fallait se rendre avec des seaux pour avoir de l'eau; quelque privilégiés avaient pu construire des citernes placées dans des caves creusées sous les voies de la commune! Vous trouverez dans l'article de René Bore en piece jointe cette passionnante histoire de l'eau qui manquait parfois à Allègre pendant les périodes de sécheresse.
JPD

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ALLÈGRE. INCENDIE DU CHÂTEAU...

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Cet article vous donne le procès-verbal de l’incendie du château d'Allègre en 1698, et tente d'en évaluer les dégâts par comparaison avec d’autres incendies de châteaux.
« Yves V est venu dans son château consulter ses papiers. Il a allumé une cheminée. Par un grand vent, le château s’est embrasé… »
C’est un de ces raccourcis de l’histoire d’Allègre qui peuvent être porteurs de confusion.
La tradition orale en a conclu : « Le château brûla, fut abandonné et, génération après génération, les habitants sont venus prendre les pierres pour construire leurs maisons.
Les entourages de portes et fenêtres en témoignent aujourd'hui.
C’est ainsi qu’à Allègre on racontait l'événement historique aux visiteurs…
Simple et évident… Trop…
Des incendies comparables démentent que les choses se passent ainsi.

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LE NOUVEAU CHATEAU. . .

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Il aurait été le lien parfait entre le passé seigneurial et le présent d'Allègre...
On sait (à peu près) où il s'élevait.
Il complétait un nouvel espace, au pied du neck de Boury, formant un rectangle avec l'ancien château inhabité depuis son incendie de 1698 mais non abandonné, et avec la chapelle Saint-Yves.


On ignore la date exacte de sa construction par Marie-Emmanuelle, fille cadette d'Yves V.

 

On ignore tout autant le moment précis de sa destruction...
Son aspect ? Il n'en existe qu'une description envoyée en trois lignes.
Rien de respectueux. Rien de précis.
Avec René Bore qui connaît les minutiers de notaires comme sa poche, nous avons réuni ce qui permet une meilleure connaissance de ce mystérieux bâtiment.

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LE SITE CASTRAL DE BAURY
LA POTENCE

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Regarder La Potence sur son neck volcanique, dominant Allègre et, à ses pieds, un espace aujourd'hui sans destination particulière, ne donne pas une idée précise des évolutions que ce site castral du volcan de Baury a subies.
A cet endroit fut construite la partie sommitale du château de Morinot de Tourzel à partir de 1393, peut-être par-dessus le vieux château des d'Alegre.
Les charpentes et toitures de ce château brûlèrent en 1698. Pendant deux générations les descendants d'Yves V essayèrent de réparer les dégâts. En vain.
Marie-Emmanuelle, fille d'Yves V, et son fils Yves-Marie construisirent un nouveau château formant un U avec l'ancien château, la chapelle Saint-Yves, des jardins et des communs. Cet intéressant ensemble, plus bas, abrité des vents, viable, fut détruit au XIXe siècle pour de pitoyables raisons...
Pour en savoir plus et suivre l'évolution de cette partie haute d'Allègre,

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UNE PROTESTATION EN 1906...

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Dans le cadre de la loi de séparation de l’église et de l’état, l’inventaire des biens de la fabrique et de la mense de l’église d’Allègre est réalisé par le Receveur des Domaines à Allègre, A. Labonne, le mardi 30 janvier 1906 .

Emmanuel Grellet de la Deyte, présent en tant que président du bureau des marguilliers, et à titres officiel et personnel, revendique certains objets contenus dans l’église et rédige une protestation en son nom et celui de son frère.

Cette protestation est relative, entre autres choses, à une donation faite par son père à l’église d’Allègre.

C’est cette protestation que René Bore nous transmet et étudie dans le document pdf. ci-dessous. Photo ci-contre : élément de généalogie des Grellet de La Deyte établi par René Bore.

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UNE AFFAIRE : LES ORNEMENTS DU COMTE...

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Un simple billet de 1761, signé de Julien Grellet, curé d’Allègre, et des marguilliers, nous apprend qu’ils reconnaissent avoir reçu de monsieur de la Chassignolle les ornements qui étaient dans le chartrier du château d’Allègre alors tenu par le comte de Maillebois.
Les marguilliers tenaient à jour le registre des personnes qui recevaient les aumônes de l'église. C'était une charge achetée ou reçue, et non pas une profession.
Les ornements sont rapidement décrits : « une chasuble velour cramoisi avec une croix en glacée et une autre chasuble et deux dalmatiques en etoffe d’or sur la chasuble il y a une brodure en figures pour etre le tout mis a la moderne ensemble une echarpe tafetas vert silendré »

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SCEAUX ET ÉCUS. 6. LISTE DES DOCUMENTS SOURCES

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Voici, dans le document pdf. ci-dessous, la liste des sceaux, écus et portraits produits dans les volets précédents de cette étude, et les sources qui ont permis de l'étayer. Internet y ayant sa place, notamment par les généalogies mises en ligne, à condition de les vérifier et recouper.
Les armoriaux et collections de sceaux cités ici semblent nombreux et suffisants. Il n'en est rien. Il y a plus à découvrir que ce qui est connu. J'ai pu photographier les sceaux de la collection Clairambault aux Archives Nationales, mais il en existe tout autant connus mais ni photographiés, ni décrits, ni dessinés.
Cette liste des documents-sources aidera toute personne qui voudra approfondir l'histoire des d'Alegre et des Tourzel.
Elle offre des raccourcis pour aller plus loin plus vite. Il y a encore mille détails à vérifier, creuser, découvrir. Beaucoup de découvertes à faire pour enfin mieux connaître les premiers d'Alegre, les vrais.

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SCEAUX ET ÉCUS. 5. LES TOURZEL SEIGNEURS DE VIVEROLS

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1530. Christophe épouse Madeleine Le Loup dame de Beauvoir, fille de Blain Le Loup seigneur de Beauvoir et de Paule du Puy.
Par ce mariage, ce fils d'Yves II reçoit en dot les terres de son épouse et s'intitule seigneur de Beauvoir. Il sera, selon l'expression en usage en généalogie, tige de la branche des seigneurs de Viverols et Beauvoir, qui possèderont aussi Baffie et Saint-Marcel en Forez.
Voyez dans le pdf. ci-dessous les écus et sceaux connus de cette maison cadette.
Les seigneurs de Viverols et Beauvoir feront de belles alliances avec les Motier de La Fayette, Capony, Chauvigny du Blot seigneurs de Vivier, Beaucaire, Rollat, Montboissier-Beaufort-Canillac (deux fois), Montmartin, Tournon (pour la seconde fois), d'Estaing, Ligondez, Sainte-Hermine.
Si le nom des seigneurs de Tourzel s'éteint par la mort d'Olivier dit duc de Tourzel,

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SCEAUX ET ÉCUS
4 : LES TOURZEL APRÈS YVES V

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De Morinot à Yves V, les aînés des Tourzel étaient détenteurs des droits sur la baronnie, puis sur le marquisat d'Allègre.

Leurs cadets, comme dans la plupart des familles nobles ou bourgeoises de l'ancien régime, s'installaient sur d'autres terres. Par mariage la plupart du temps, sur les terres de leur épouse acquises par dot. Ou en bénéficiant par héritage des droits sur les fiefs secondaires liés à Allègre : Saint-Just (Bellevue-la-Montagne), Meilhaud, ou les autres fiefs des Tourzel dits d'Alegre en Normandie, Picardie et région parisienne.

Les filles vont être nombreuses dans les descendances après Yves V. Aussi ces descendants vont-ils prendre d'autres noms. Ceux de leurs époux. Mais par elles le sang des Tourzel coulera bien dans les veines de leurs enfants... et y coule encore de nos jours !Ci-contre le sceau de la maison d'Hunosltein.

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SCEAUX ET ÉCUS
3 : LES TOURZEL D'ALLÈGRE

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Les voici installés à Allègre, ces chevaliers de Tourzel. Ils n'ont pas le moindre lien du sang avec les chevaliers et barons d'Alegre première maison... C'est Jean de France titré duc de Berry, frère de Charles V, roi de France, qui leur ouvre nos portes après s'être lui-même titré baron d'Allègre de 1365 à 1385. Facile ensuite d'acquérir peu à peu les autres droits sur notre baronnie. Certains de ces droits étaient légalement détenus par les successeurs des d'Alegre... D'autres conférés à titre de compensation ou de butin pendant les guerres de 100 Ans alors en cours...
L'ancienne maison des d'Alegre existe encore et aura des descendants...
Cela n'empêche nullement les Tourzel de "relever" leur nom. Bientôt ils se diront Tourzel barons puis marquis, puis vicomtes et même comtes d'Allègre. Passe encore... Mais le là à s'intituler Tourzel seigneurs d'Allègre, dits "d'Alegre"...
Eh bien oui ! C'est courant en ces temps... et ça s'appelle spoliation ! Il y en a mille autres qu'on me pardonnera de ne point nommer...!

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SCEAUX ET ÉCUS
2 : LES CHEVALIERS DE TOURZEL

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Si les chevaliers barons d'Alegre (première maison) étaient connus à Allègre depuis 1122, d'autres chevaliers étaient connus à Tourzel-Ronzières depuis 1121.
Quel rapport avec notre site volcanique ? Aucun jusqu'à ce que de fortuites circonstances les fassent prendre pied chez nous. Les Tourzel, auparavant Torzel, sont des chevaliers dont l'histoire est connue sinon très documentée, et précèdent leur descendant qui va arriver à Allègre vers 1365, et s'y installer à la charnière des XIV et XVe s.
Les Tourzel, établis dans La Montagne (actuel Puy-de-Dôme) sont connus depuis Seguin, en 1121. Son sceau de 1136, dont nous n'avons ni photo ni dessin, est mentionné. L'écu le plus ancien connu, et figuré, est celui de Jean, époux d'une damoiselle de Tournon (ci-contre).
Nous avons placé ces sceaux et écus anciens dans cette rubrique sur la fin de "nos chevaliers" car, à nos yeux, ils viennent comme un récapitulatif. 

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SCEAUX ET ÉCUS
1  : ALEGRE
1ère MAISON

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La sigillographie (science ou connaissance des sceaux) et l'héraldique (science des écus, des armoiries ou des "blasons" si vous voulez) sont deux sciences indispensables à l'historien. Comme une carte de visite, un sceau, et encore mieux un écu car il est en couleur, disent de quelle famille, voire de quel membre d'une famille, provient un document. Encore mieux qu'une signature.
Les premiers détenteurs connus du site dit Alegre (maintenant écrit Allègre) furent nommés chevaliers, seigneurs d'Alegre (aussi Dalegre, Daleigre, en bas latin "de Alegrio", plur. "de Alegrii", etc.) puis directement "les d'Alegre". En héraldique on précise bien "d'Alegre première maison" puisqu'il y en aura une seconde.
Etonnant : on ne possède, pour visualiser cette maison, qu'un seul et unique sceau !
Daté de 1378 par le document auquel il est appendu, c'est un sceau d'Agnès, sœur du dernier baron connu, Armand IV. Elle est épouse d'Ithier Raybe seigneur de Saint-Marcel et de ce fait nommée "dame de Saint-Marcel". 

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DESCENDANCE DES TOURZEL
CHAPITRE 3

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Nous voici à la génération des petits-enfants d'Yves V.

L'ascension "sociale" se poursuit bien que le maréchal de France soit décédé.

Entrent en scène de prestigieuses maisons nobles tels les d'Harcourt.

Voici de façon égale les maisons de La Tour d'Auvergne ducs de Bouillon; du Bouchet de Sourches comtes de Montsoreau; de Gontaud-Giron; Voyer de Paulmy d'Argenson; de Gramont.

Nous sommes en présence de grands officiers de l'Etat, grands argentiers, grands militaires. La carrière militaire et la fortune des Tourzel justifient ces mariages parfois conclus "au-dessus" de leur rang.

Les châteaux où vont vivre les petits-enfants d'Yves V donnent une idée de la condition qu'ils atteignent. Voyez-les dans le document pdf. ci-dessous. Voyez ci-contre le portrait de la famille du marquis de Sourches.

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DESCENDANCE DES TOURZEL
CHAPITRE 2

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Yves V épouse en premier mariage Jeanne-Françoise de Garaud de Caminade, des seigneurs de Donneville, marquis de Miremont, barons de Mauvesin, présidents au Parlement de Toulouse. Ils auront trois filles.
En seconde noces, Yves V, septuagénaire, épouse la jeune Madeleine d’Ancezune de Caderousse, d'une ancienne famille de Provence et du Comtat-Venaissin. Guillaume d'Ancezune « avoit part à la seigneurie d'Orange ». La célèbre maison d'Orange avait déjà côtoyé les Tourzel avec Anne de Tourzel veuve de Guy XIX de Coligny puis de Fervacques, peu après 1600.
Leurs gendres seront de grandes familles : les Tellier-Louvois puis les Crussol d'Uzès, les comtes de Rupelmonde puis les Gramont, et les Desmarets de Maillebois puis la maison de Sourches. Le cercle des ministres du roi.
Approchez ces sommets en lisant le document pdf. ci-dessous...
Photo ci-contre : le fer de reliure de Jeanne de Garaud en partition avec l'écu de son mari Yves V.

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LES DESCENDANTS DES TOURZEL 
CHAPITRE 1

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Nos principaux auteurs locaux ont rédigé leurs ouvrages sur l’histoire d'Allègre en 1927 pour Georges Paul (La baronnie et le marquisat d'Allègre) et en 1929 pour les Grellet de La Deyte (Le château, la ville et les seigneurs d'Allègre).
Ces auteurs ne disposaient pas des moyens de recherche qui sont à notre disposition et, bien entendu, ils ne pouvaient pas présumer de l’histoire entre 1927 et 2015...

Ce chapitre 1 commence par Yves V et les maisons de ses deux épouses, Garaud de Caminade puis Ancezune de Caderousse. Elle continue par généalogies de leurs enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants et générations suivantes jusqu’ à nos jours, en plusieurs chapitres...
La génération de leurs enfants passe dans les généalogies des Le Tellier marquis de Louvois, des comtes de Rupelmonde et des Desmarets marquis de Maillebois.
Celle de leurs petits-enfants va vers les d’Harcourt, La Tour d’Auvergne, les du Bouchet de Sourches.

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YVES V AU MILIEU DE GRANDS PERSONNAGES
 

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La Conspiration de Cellamare est une curieuse affaire d'état, conséquence des guerres de Louis XIV, de son testament et de sa succession.
Yves V d'Alegre, pas encore maréchal de France, y est mêlé sans que, pour le moment, son rôle ne soit clairement ni complètement établi.
Les événements tournent autour de trois personnages : Philippe V, roi d'Espagne depuis 1700, fils du Grand Dauphin et petit fils de Louis XIV. Philippe d'Orléans, Régent, fils de Monsieur, frère de Louis XIV. Louis Auguste de Bourbon, duc du Maine, fils naturel que Louis XIV eut de la marquise de Montespan.
Le duc du Maine, que Louis XIV a voulu privilégier, cherche à se venger de Philippe d'Orléans que le destin a porté au pouvoir comme Régent, et qui a cassé le testament du « grand roi ». Maine appelle à l'aider Philippe V d'Espagne.
La conspiration profite de la révolte de Pontkalleg. La conspiration de Cellamare démasquée laisserait une impression d'opérette, ses principaux chefs promptement « pardonnés », si les conjurés de Pontkalleg ne l'avaient pas payée de leur vie.

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YVES V, VITRY-SUR-SEINE ET LE PETIT VAL...

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1698. Charpentes et toits du château d'Allègre brûlent au moment où Yves V, de passage "pour vérifier ses titres",  habite rue St Dominique à Paris et rue St François à Versailles.
De 1728 à sa mort en 1733, Yves V possède le château du Petit Val, à Vitry-sur-Seine, demeure en général ignorée à Allègre. Il a 75 ans et a été promu maréchal en 1724.
En 1723, sa première épouse, Jeanne de Garaud est morte à Paris.
En 1724, âgé de 71 ans,Yves V a épousé la toute jeune Madeleine d’Ancézune (24 ans). Ils n'auront pas d’enfant. C’est avec elle que le marquis d’Allègre aura vécu brièvement dans ce château du Petit Val. Peut-être poursuivi par des créanciers, il loue le château à des paysans en tant que ferme et grange...
A la mort d'Yves V, ses biens de la région parisienne, Normandie et Picardie, seraient allés vers sa fille aînée Marie-Thérèse, épouse d'un fils Louvois (instigateur des dragonnades contre les Réformés). L’union ne dure guère. 

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YVES V DANS SON CONTEXTE

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Suivre la carrière et la vie d'Yves V d'Alegre hors du contexte social, politique et militaire de son temps ne permet pas de le connaître vraiment. Surtout sous la Régence où il a de 62 à 73 ans.
Voici son contexte géopolitique, de Louis XIV à Louis XV en passant par la Régence et les « affaires »
Louis XIV naît en 1638 et règne de 1643 (directement dès 1661) jusqu'à sa mort en 1715.
La Régence suit, de 1715 à 1726, qui va être le théâtre d'affaires dont on dira parfois qu'elles étaient de l'opérette. Allez dire cela dans la Bretagne restée fidèle aux Etats de 1718-1719...
Louis XV naît en 1710 et règne de 1715 (de façon effective à partir de 1726) jusqu'à à sa mort en 1774.
Yves V d'Alegre (1653-1733) aura donc vécu sous Louis XIV, la Régence, et 7 ans sous Louis XV régnant. La période est marquée par les événements dictés par Louis XIV, in vivo et posthumément à cause de son testament.

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LA GUERZ DE PONTKALLEG

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On s'étonnera peut-être de la présence de ce chant breton dans notre site... Vellave.
Ce serait occulter la présence d'Yves d'Alegre dans l'état major des dragons chargés de faire "la police" lors des Etats de Bretagne à Dinan.
En 1717 on n'avait oublié ni en languedoc ni en Bretagne les célébrissimes dragons qui avaient imposé la volonté de Louis XIV après la  révocation de l'Edit de Nantes en 1685.
Ce serait occulter que la complainte du marquis de Pontkalleg, créée dès l'exécution de ce héros Breton, compte parmi les gwerzioù, encore chantées, jouées et interprétées de nos jours.
Nous vous donnons ici une des mille versions de paroles de la guerz du marquis de Pontkalleg. La source en est un extrait du "Barzhaz Breizh", premier grand recueil de chansons bretonnes, publié en 1839.
La voici en Breton avec une traduction française attachée au sens plus qu'à la forme poétique.
C'est le principe même des gwerzioù, ballades, improvisées sur des airs simples, proches du parler, subsistance des récits, dits de place en place pour raconter un événement.

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SUITE DE L'HISTOIRE D''YVES V ET DE SA DESCENDANCE...

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A cet emplacement, dans lequel vous n'êtes pas encore habitués à découvrir l'histoire de nos seigneurs d'Allègre, s'affiche la suite des chapitres sur Yves V et ses descendants.
La première partie se trouve dans la rubrique Histoire, aux chapitres "de 1121 à 1698".
Nous nous servons de la date symbolique de 1698, date de l'incendie du château d'Allègre, sous Yves V, précisément, comme charnière entre les deux séries de textes sur notre histoire.
Merci de votre fidélité,
Merci de votre soutien,
A suivre...!

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ORDONNANCES DE POLICE (1828-1839)

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Le document présenté est un cahier sur la couverture duquel une étiquette porte la mention « Mairie d’Allègre / Ordonnances de police » placée sous le simple « Ordonnances de polices » d’une écriture plus ancienne. Seules les 14 premières pages sont écrites1. La période concernée s’étend sur une dizaine d’années, du 23 septembre 1828 au 11 mars 1839 ; le cahier s’est continué sous trois maires différents : Barthélemy Grellet, maire du 1er janvier 1816 à sa suspension le 30 septembre 1830 ; Joseph André Régis Harent lui succède jusqu’à son décès, le 7 septembre 1836 ; enfin Jean Claude Barthélemy Grellet de 1836 à 1844.

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