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Des femmes & des hommes

Michelle Tissandier nous a quittés ce

18 janvier 2024

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«Michelle Tissandier, également connue sous le nom de «Mimi», nous a quittés. Née le 07 janvier 1935 à Paris, elle est décédée ce 18 janvier 2024 à l’âge de 89 ans. Avec Claude, son mari ils ont habité à Montreuil (dans le 93).

Michelle a travaillé à Vincennes chez un antiquaire pendant 15 ans. C’est en 2008 qu’elle est venue s’installer définitivement à Allègre avec Claude dans une maison de famille rue Notre Dame de l’Oratoire. Bienveillante et toujours volontaire, elle s’impliquait avec bonne humeur et entrain dans la vie d’Allègre. Mimi a eu un impact significatif dans sa communauté. Elle a consacré une grande partie de sa vie à améliorer la vie de ses voisins et à embellir son quartier.

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CLAUDETTE GAZET LAISSE UN GRAND VIE
A ALLEGRE

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Claudette est née le 23 février 1932 à Auxerre, au gré des affectations d'un père enseignant.  Son histoire s'achève le 21 janvier 2022, quatre semaines avant d'atteindre les 90 ans,lorsqu'elle est rattrapée par la maladie. Elle laissera le souvenir de la dame aux chiens qui courait la campagne et savait encore si bien se glisser sous les barbelés. Peut-être aussi un souvenir de chaleur humaine, dont nous avons un si grand besoin.

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LE DÉNOMBREMENT DE LA POPULATION D'ALLÈGRE EN 1846  RENÉ BORE

04-08-2018

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Vous allez trouver dans le document pdf ci-dessous le résultat du « dénombrement » (recensement) de la population d'Allègre en 1846. Si vous aïeux sont nés à Allègre vous allez pouvoir retrouver où ils habitaient, quelle était la composition de leur foyer, etc
Ce document comporte 72 pages (dont 3 d'introduction) car il y a une ligne par individu; il nous apprend qu'en 1846, la population de la commune d'Allègre était de 1996 habitants répartie en 951 hommes ou garçons et 1045 femmes ou filles.
Le recensement effectué cette année là donne la composition précise de chaque foyer, membres de la famille ou domestiques, sa répartition par rue, quartier, village ou hameau.

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UNE VIEILLE FAMILLE D'ALLÈGRE :

LES CROHAS

MARQUIS-DIOUDONNAT

2017-10-19

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La famille Crohas-Marquis-Dioudonnat, bien connue à Allègre, a, sur plusieurs générations, tenu des commerces place du Marchédial ou dans son voisinage immédiat: rue N.-Dame de l’Oratoire et place de l’Ancienne Halle. Cette famille est issue des mariages d’Antoine Crohas et Marie Veysseyre, côté paternel, et de Martial Marquis et Marie Chaptard, côté maternel
Leurs descendants actuels ont toujours des attaches à Allègre, où ils demeurent soit en résidence principale, tels Michel Crohas ou Simone Amargier, soit en résidence secondaire, .... Vous découvrirez bientôt dans un fichier qui sera joint à cet article leur histoire depuis les années 1850 jusqu'à maintenant. Bonne lecture
JPD

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2017-ANDRÉ LOUPPE, HISTORIEN AMATEUR, PAS TANT QUE CELA! 06-10-2017

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André Louppe est né le 22 mai 1948 à Muno, (commune de Florenville) en Belgique. Après des études supérieures il s'oriente sur le plan professionnel vers l'éducation spécialisée.
Venu en vacances à Allègre en 2013, et en historien amateur, il s'est pris de passion pour notre cité et son histoire, ce qui l'a conduit à y acheter une résidence secondaire. Il est membre du nouveau bureau de l'Association des "Amis d'Allègre"
Vous trouverez dans le fichier pdf ci-joint une courte biographie et surtout une présentation de l''exposition éphémère dédiée aux objets du Moyen-Age à la Renaissance.qu'il a montée dans la salle de l'étage supérieur de l'Hôtel de Bar, à l'occasion des journées du patrimoine des 16 et 17 septembre 2017 à Allègre

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MICHEL CROHAS :

UN PASSIONNÉ GLOBE-TROTTER ET SCULPTEUR

22-09-2017

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Michel Crohas est né à Allègre en 1943 mais sa vie professionnelle s'est déroulée pour l'essentiel hors de France, en Finlande, au Portugal et en Suisse. Depuis de nombreuses années, il consacre ses loisirs à la sculpture et à la découverte du monde dont il rend compte dans de nombreuses conférences pour alimenter les rêves de ceux qui ne peuvent pas voyager et pour inciter les autres à l'imiter! Revenu en résidence principale à Allègre en 2005, il a pris, depuis début 2017,  entouré d'une équipe motivée, la responsabilité de président de l'Association des "Amis d'Allègre" pour œuvrer sur la ligne tracée par notre regretté président Gilbert Caroff-Duflos décédé le 19/12/2016.

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MON ENFANCE ET ADOLESCENCE À ALLÈGRE
1ère PARTIE

JEAN THOMAS - 07-2017

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Jean Thomas se souvient des premières années de sa vie à Allègre; il nous parle des commerces et de ses voisins, place du Marchédial et rue des Boucheries, dans les années 1940-1960. Vous lirez avec intérêt sans aucun doute son récit dans le fichier pdf ci-dessous.
JPD

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LES... MOMPLOTES !

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Elles étaient trois:
- Trois filles d'une Coudert d'Allègre et nièces de l'ancien maire de Bellevue-la-Montagne, Prosper Momplot, d'où le sobriquet sous lequel on les désigne parfois localement : les Momplotes.
Petites, menues, les sœurs Rosio chantaient déjà à l'époque des Années Folles.
L'american way of life et le dollar-consommation-de-masse vont gagner. On gigote du popotin et on croit que ça va durer longtemps !
Le succès n'est pas au rendez-vous de leurs enregistrements de Minuit Chrétien, L’hirondelle du faubourg, Le chant du départ, Quand Madelon, etc...
á Allègre, on les voit rendre des visites au 24 de la rue Porte de Monsieur.
Quelques temps plus tard, l'une d'elles abandonne, s’en revient en Velay travailler les terres familiales. 

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JP LANGÉNIEUX ET RADIO CRAPONNE

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C'est bien entendu... Radio Craponne ne se résume pas à une voix.
Mais la voix de Jean-Pierre Langénieux à ses micros incarne Radio Craponne.
D'habitude Jean-Pierre interviewe les autres et les met en valeur comme il met en valeur Craponne, le Velay, la Haute-Loire.
Alors les Amis d'Allègre ont eu envie de "lui tendre le micro"...
Ecoutez Radio Craponne en FM sur 87.9 et 107.3, et sur www.radiocraponne.com
Toute notre Haute-Loire s'y exprime : sports, culture, santé, social, politique, économie. Une grille de programmes riche et vivante, musicale et informative. Plein d'émissions variées avec des invités.
Radio Craponne c'est aussi une équipe, des bénévoles, toute une histoire !

Pour écouter Radio Craponne sur votre ordinateur http://www.radiocraponne.com/wp/ecoutez-radio-craponne/

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JEAN-CLAUDE CHARRAT, TAILLEUR DE PIERRES.
ALLÈGRE

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"On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux "...

Jean-Claude Charrat, tailleur de pierres d'Allègre, avait un cœur trop grand pour être raisonnable, hélas pour lui.
Artiste-Paysan, il donnait son temps plus qu'il se le faisait payer. Les gens qui font cela... ont beaucoup d'amis. Mais des vrais Amis ?
Grâce à des témoignages recueillis à Allègre, et surtout grâce à Jean Charrat son cousin, voici un portrait de cet Homme attachant, devenu alcoolique certainement, mais que les accidents de la vie, les accidents et maladies du travail, la silicose, ont conduit au désespoir, au dénuement.

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JOAN PETIT
QUE DANSO PER LO REI...

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Nostre Velai est bien région Occitane, hein ?

L'aucèlou ne chante pas sous nostre fenestrou ? On n'entend guère vibrer nos foules en chantant Se Canto ce bel hymne, et si pacifique. Se Chanto, Se Canta, Se Canti. C'est pareil, juste l'écho de nos montagnes qui change un peu la musique, mais les mots disent la même chose. Si les sommets étaient moins hauts, on s'apercevrait, d'Italie en Catalogne, et si les vallées s'aplanissaient un peu on serait les uns près des autres en deux enjambées.

Ils ne sont pas nos frères ? Pau Casals, LLuis LLiach, Los de Nadau, les autres...

Et Joan Petit ? Lous Croquants de Villefranche-du-Rouergue. Petit, Lapaille, Lafourque, ils parlaient la même langue d'Oc qu'en Velay. On se seraient compris s'ils n'étaient pas morts en 1643. Brisés sur la roue.

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ANNE DU BOURG, UN AUVERGNAT AU XVIe S.

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Anne du Bourg, un jeune Auvergnat né à Riom.
Sa famille est fidèle à l'Eglise de Genève, à Calvin, à La Réforme.
Leur fils Anne devient un théologien de renom, puis un Conseiller de la Chambre des Tournelles.
Trop vif peut-être. Trop sincère sûrement. Il apostrophe Henri II, la famille de Guise alors ultra-catholique, l'inquisiteur, le pape.
Henri II meurt après une joute, au beau milieu de son procès en hérésie.
Nous sommes en 1559, en plein cœur des guerres civiles et de religions.
Le 23 décembre Anne du Bourg........
Mais lisez plutôt son histoire dans le pdf. ci-dessous !

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PHILIBERT BESSON - 3
PIERRE FAVIER PEINTRE

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Pierre Favier est un peintre de notre Auvergne.
Oh pas un Michel-Ange ni un Léonard.
Pas non plus un peintre du dimanche.
Il le dit lui-même, il peint les gens et les paysages de son temps en Velay et Auvergne avec autant de minutie qu'il peut de façon à témoigner de leur existence. Pour qu'on ne les ouble pas !

Il peindra un célèbre portrait de Philibert Besson... ce qui ne l'empêche pas de peindre celui de Laurent Eynac... Grand écart...

On lui doit aussi un portrait du braconnier qui tua le dernier loup du Velay, au Mont-Miaune.

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PHILIBERT BESSON - 2 JOSEPH ARCHER

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Joseph Archer, inventeur génial, Pacifiste convaincu en avance sur son époque, ce natif de Saône-et-Loire va être un élu de Haute-Loire dans le sillage de Philibert Besson.
Joseph Archer et Philibert Besson luttent contre les gros industriels, les profiteurs de La Guerre.
Ensemble ils ouvrent des  dépôts où l'on vend le pain 29 sous au lieu de 39.
Son destin ne sera pas aussi cruel que celui de Philibert Besson, mais lui réservera son lot d'ingratutude, de drames et un injuste oubli.
Vous ne regretterez pas de faire sa connaissance en ouvrant le pdf. ci-dessous.

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PHILIBERT BESSON - 1

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Né à Vorey, Philibert Besson est une figure brillante et singulière. Impertinent, comique, tragique.
Blessé pendant la guerre 14-18, Philibert Besson criait haut et fort son Pacifisme pour éviter 39-45. En vain.
Son franc-parler fantasque  lui vaudra des oppositions, des inimitiés.
Des ennemis encore masqués aujourd'hui !
Il s'élève contre les Vautours : l'industrie électrique, les chemins de fer, les grandes minoteries, les Politiciens.
Il s’insurge violemment contre les spoliations dont sont victimes les paysans et le petit peuple.
70 ans "trop tôt", il prône une Europe Fédérée avec une monnaie unique et sans barrières douanières.
Il y a beaucoup du Philibert Besson chez Coluche. Du comique au tragique !

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PIERRE DAC,
GRAND RÉSISTANT

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L'heure où Germaine Tillion, née à Allègre, va entrer au Panthéon, n'est-elle-pas l'heure de penser aussi à Pierre Dac, tellement humoriste qu'on oublie qu'il fut une voix si grande et si Résistante qu'omettre de lui rendre hommage serait une ingratitude impardonnable.
Qu'il nous ait tant fait riren'est pas une raison pour oublier ses autres dimensions !
Le 10 mai 1944, au micro de Radio-Paris, Philippe Henriot, éditorialiste au service de la propagande Allemande, attaque Pierre Dac en évoquant ses origines juives. Il rappelle qu'il s'appelle en réalité André Isaac et qu'il est le fils de Salomon et de Berthe Kahn.
« (...) Dac s'attendrissant sur la France, c'est d'une si énorme cocasserie qu'on voit bien qu'il ne l'a pas fait exprès. 

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HENRI II & ANNE DU BOURG

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Voilà un an qu’ont commencé les persécutions contre la Réforme quand en 1521 naît à Riom un petit garçon chez les du Bourg, une famille fidèle à La Réforme, qui le prénomme Anne, prénom masculin comme féminin, alors répandu, comme Anne de Montmorency, connétable, catholique mais ami des protestants. Il a quatorze ans quand l’Europe prend conscience qu’une nouvelle lecture des Evangiles se fait dans une église de Genève.

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ALEXANDRE VIALATTE

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Voici un auteur phare de l’humour, de la dérision, aux portes du surréalisme. Mais l’homme est plus complexe et sensible que cela… Alexandre Vialatte naît à Magnac-Laval, en Haute-Vienne, d’un père officier. Jusqu’à 1913 ses parents, son frère Pierre et sa sœur Madeleine vivent au rythme des affectations de leur père, à Toulouse, Brive, au Puy-en-Velay, et, en 1915, à Ambert. A peine arrivé à Ambert, dès 1915, Vialatte rencontre Paul et Henri Pourrat. Alexandre Vialatte ne s’installera définitivement à Ambert qu’en 1948. Sportif, il aime le dessin et la poésie. Ses études le conduisent dans le Jura, puis à Versailles où il obtient son baccalauréat, série mathématiques, en 1918. Cet éloignement d’Ambert est à l’origine d’une importante correspondance avec Paul et surtout Henri Pourrat, dès 1917

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JEAN ANGLADE

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Jean Anglade est né aux Bonnets, un petit village de la commune d'Escoutoux, non-loin de Thiers dans le Puy-de-Dôme. Jean Anglade est d’origines modestes Son père, Jean Anglade est un ouvrier maçon. Sa mère, Felistine Chaleron travaille comme servante. Il est un de ces innombrables orphelins de la bataille de la Somme quand son père est tué sur le front, alors qu’il n’a qu’un an. Sa mère se remarie en 1920 avec un charretier. Le 17 juin 1935 Jean Anglade épouse une institutrice, Marie Ombret. Son roman « Les Délices d'Alexandrine » publié en 2009, nous emmène en Velay, pays d'origine de

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JULES ROMAINS

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Jules Romains, de son vrai nom Louis-Henri Jean Farigoule, est un altiligérien né à Saint-Julien-Chapteuil Né dans une famille d’instituteurs de Haute-Loire, il est « élevé dans le respect de l’idéal laïque et rationaliste de la IIIe République » Après un premier cycle en Haute-Loire, il poursuit ses études secondaires au lycée Condorcet, à Paris, puis à l'École Normale Supérieure1 où il entre en 1906. Sa première poésie publiée date de 1904 (L’âme des hommes). Il a 18 ans. En 1909 il obtient son agrégation de philosophie. Sa carrière universitaire le conduit à Brest, Laon et Nice. Il se rapproche du « Groupe de l’Abbaye ». Ce petit groupe est né entre 1905 et 1906, de l’initiative d’un jeune poète, Charles Vildrac2 et de son ami Georges Duhamel. Ils tentent de 1906 à 1909 une expérience communautaire visant la mise en commun d’idées et de pensées d’artistes travaillant dans des spécialités diverses. Vildrac rêve de réaliser une abbaye sans abbés, à la manière de « l’Abbaye de Thélème » du Gargantua de Rabelais. Leur groupe, en révolte

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GERMAINE TILLION
1ère PARTIE

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9 juin 1940. Elle n’est de retour à Paris que depuis cinq jours quand l’armée nazie entre dans Paris. L’invasion la jette sur les routes de l’exode comme des millions de français. 17 juin 1940. Quand Germaine Tillion entend à la radio le discours de capitulation du maréchal Pétain, sa conception de l’engagement est tellement violentée qu’elle sort vomir. Revenant à peine d’Algérie, elle décide d’entrer en résistance. D’entrer dans La Résistance

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GERMAINE TILLION
2ème PARTIE

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En 2002, non sans humour, Germaine Tillion déclare que « Lasse d'être prise pour la femme de Charles Tillon, j’invitai celui-ci, et son authentique épouse1 , dans ma maison de Bretagne, et, faisant fi du " i " différentiel, proclamai… notre cousinage ! » Eh oui ! Lassante, cette confusion entre Charles Tillon (1897-1993. Sans i !) et Germaine Tillion (1907-2008. Oui, avec son i) née à Allègre en 1907. Si le fan-club de Germaine Tillion, à Allègre, était lassé de la confusion entre Charles et Germaine, notre héroïne d’Allègre était, elle, lassée (mais avec humour !) d’être prise pour l’épouse de Charles.

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HENRI POURRAT

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Henri Pourrat est né à Ambert, dans le Puy-de-Dôme. A l’écoute de sa région, il n’a que très rarement quitté l’Auvergne qui emplit son œuvre A tel point qu’on l’a comparé à un ethnologue recueillant la littérature orale de l'Auvergne. Après ses études au collège d'Ambert et au Lycée Henri-IV de Paris, Henri Pourrat se destine à l'agronomie. En 1905, il est reçu au concours de l’Institut national agronomique. En 1906, diagnostiqué tuberculeux, il quitte Paris pour revenir dans sa famille à Ambert et habiter au Vernet-la-Varenne. Ce tournant dans sa vie lui impose de mener, pendant vingt ans, une vie calme et champêtre qui va décider de sa carrière. Malade, il lit beaucoup, allongé face à une fenêtre qui donne sur la campagne. Les après-midis il marche au long des chemins forestiers, souvent en compagnie de son frère cadet, Paul. Il s’attache au plaisir d’écrire, d’observer la nature et les Paysans dont il note les expressions en patois d’Auvergne. Il recueille la langue, les traditions, les coutumes, les croyances, les récits et contes. Il entreprend une véritable et profonde collecte du patrimoine oral vernaculaire

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BASCOT DE MAULEON

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Préparant ses chroniques des temps de la guerre de Cent Ans, une vingtaine d’années après cette part des événements, Jehan Froissart avait souhaité entendre le récit des chevauchées des Compagnies de la bouche même d’un de leurs capitaines les plus célèbres et valeureux, le Bascot de Mauléon. Lors de cette nuit prodigieuse, à Orthez, dans la taverne de l’hôtel de La Lune, les yeux plongés dans les yeux du chroniqueur, le Bascot de Mauléon raconta

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PASCAL BRIOIST

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Dans les livres consacrés à l’histoire d’Allègre, nos auteurs locaux habituels mettent en scène assez avantageusement les seigneurs d’Allègre… Pourquoi pas… Mais… Pour les 500 ans de la bataille de Ravenne (Pâques 1512-20012), Pascal Brioist a publié un article sur cette bataille avec force détails extraits d’une bibliographie qui complète utilement notre information sur Yves d’Alegre : « Ravenne 1512. Et la guerre moderne fut ! ». Guerres et histoire. 2012. Pascal Brioist apporte un éclairage nouveau sur la participation de « notre héros » Yves II à cette bataille pendant laquelle il trouve la mort. Pascal Brioist est un spécialiste de la Renaissance, de l’histoire des techniques et de Léonard de Vinci. Né en 1962, agrégé d’histoire, maître de conférences et membre du CESR, Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissances à l’Université de Tours, depuis 1994.

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BAPTISTE MARCET

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Voici un enfant d’Allègre honoré par un monument, entre la mairie et l’école primaire, et par un beau bronze sur sa tombe au cimetière d’Allègre où il a été inhumé en 1964. Né au Puy le 21 octobre 1883, orphelin dès sa petite enfance, Baptiste Marcet fut élevé à Allègre par un oncle. Marcel Saby nous dit qu’il fut un bon élève de l’instituteur Pierre Fournier. Son oncle, de modeste condition, ne peut lui offrir des études plus approfondies. Il sera donc apprenti maréchal-ferrant, d’abord à Allègre puis à Saint-Etienne. Il n’oublie pas de se cultiver et « monte » à Paris où il côtoie les syndicalistes. Il y rencontre un autre Vellave, Pierre Monatte, syndicaliste révolutionnaire né en 1881 à Monlet, commune voisine d’Allègre, qui fondera La Vie Ouvrière et mourra à Paris en 1960.

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JOSEPH LA RUINE

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A Allègre et en maints autres bourgs du Velay, d’Auvergne, et sans doute des autres provinces, on s’appelle par son sobriquet ou son surnom. Les sobriquets naissent souvent d’une particularité physique, d’un métier, d’une position sociale. Le patois local s’y prête idéalement. En Velay, ils s’attachent à la maison plus qu’à la maisnie, à la famille ou à l’individu. Ainsi, des familles successives habiteront chez l’merle, chez l’rat, vé jagagne, vé bounet, vé qibo. Vé chambar1 . Vé l’préfet… Quand j’ai acheté ce tas de pierres pour en faire une maison, qui ne sera jamais « ma » maison, mais où je loge à Allègre, je venais de la grande ville et ne savais rien de tout cela qui est si attachant. Qui fait partie du charme d’vé s’Avègre2 . Le charme d’Allègre. Et puis on se parle, on fait connaissance. On apprend. On avance peu à peu. Je n’ai jamais entendu qu’un sobriquet fut attaché à mon t’chèr3 , à « mon tas de pierres ».

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SEGUIN DE BADEFOL

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Revenant de Lombardie, de nombreux routiers « Tard Venus » rejoignent la troupe de Séguin de Badefol installée sur la Saône, à Anse. Sous la plume du chroniqueur Jehan Froissart : « (…) il advint que messire Seguin de Badefol qui s’était tenu tout ce temps en sa garnison d’Ause (Anse) sur la rivière de Saône, prit, embla (envahit) et échella (en se servant d’échelles) une bonne cité en Auvergne qu’on dit Brioude et située sur la rivière d’Allier. « Il se tint là dedans plus d’un an, (1363-1364) et la fortifia tellement qu’il ne redoutait nul homme ; et courait tout le pays d’environ jusques au Puy, jusques à la Case-Dieu, jusques à Clermont, à Tillach (Chilhac), jusques à Montferrand, à Riom, à la Nonette, à Issoire, à Vaudable (Vodable), à Saint-Bonnet, Lastic, et toute la terre le comte Dauphin qui était pour le temps ostagier (en otage) en Angleterre ; et y fit trop durement de grands dommages. « Et quand il eut honni et appauvri le pays de là environ, il s’en partit par accord et par traité, et emmena tout son pillage et son grand trésor, et se retrait en Gascogne dont il était parti et issu. « Dudit monseigneur Seguin ne sais-je plus avant, fors tant que j’ai ouï dire depuis qu’il mourut assez merveilleusement. Dieu lui pardonne tous ses méfaits ! »

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LE COMTE DE MAILLEBOIS

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Les documents que nous utilisons sont conservés aux Archives départementales de la Haute-Loire, dans les minutiers des notaires d’Allègre pour l’essentiel, et de Paulhaguet pour quelques autres.

La soixantaine d’actes évoqués ne regroupe pas la totalité des actes passés par le comte de Maillebois car dans le 

dépouillement  certains nous ont certainement échappé, d’autres se trouvent dans des minutiers disparus, sans compter ceux passés loin d’Allègre ou de Flaghac et qui peuvent les concerner, ni les actes sous seing privé que nous ignorons.

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AGNES GALAND

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Selon Georges Paul, Mère Agnès, plus tard « Sainte Agnès de Langeac » conseilla Louise de Flaghac, épouse de Christophe II de Tourzel d’Allègre. Toutes deux, ensemble, parvinrent à adoucir le caractère du seigneur d’Allègre revenu peu avant 1608, d’Italie où il était depuis 1694 après qu’il eut assassiné le baron de Hallot en 1692. Non sans humour G Paul fait remarquer que la transformation du caractère de Christophe II fut si grande et complète qu’il ne put s’agir que d’un miracle dû aux prières d’Agnès. BMA p 84. Qui était Mère Agnès ?

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LOUIS EYRAUD

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De ses petits yeux clairs pétillants Loulou vous sondait, sourire aux lèvres et la moustache frétillante. Un trait d’humour, une blague, une question pour mieux vous connaître en vous titillant pour que votre réponse aille un peu plus loin. Rond, paisible, ouvert, bienveillant. A soixante-dix-sept ans, ce onze octobre 2013, tout Allègre accompagnait Loulou Eyraud décédé le neuf octobre. La foule de ses amis et concitoyens réunis dans l’église disait bien la popularité de Louis que personne ne résistait longtemps à appeler Loulou. La foule disait par son nombre et son émotion, son empathie, son soutien, ses condoléances, à Jacqueline son épouse, à leurs trois filles, à leurs six petits-enfants, et à toute leur famille.

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RENE AMPILHAC

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Si, si, ça me fait plaisir ! René finissait d’apporter la bouteille de gaz, enlevait l’ancienne, là bien coincée dans son emplacement de la cuisinière. Bruits de ferraille… Il prenait la clé à molette, dévissait le détendeur, recommençait à l’envers sur la nouvelle bouteille qu’il mettait en place. Voilà. Tout ça à quatre pattes sur le carrelage… Tantôt chez l’une, tantôt chez l’autre. Sa petite voiture rouge garée dans la cour. 83 ans dans la musette. Quand on voulait alléger la tâche de René, rien à faire, il fallait qu’il s’y mette à fond, avec serviabilité, gentillesse, le sourire et quelques mots pour blaguer. Puis on papotait, sans refaire le monde, comme quelqu’un qui a de l’expérience et a mis des rêves de côté. Avec humour. Un humour un peu triste depuis le départ de son épouse Julie Pontès, de Menteyres, qu’il avait ép

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LES BEJART

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Les Béjart sont une famille de Comédiens parisiens issus de Joseph (JeanJoseph. 1585-1641) Béjart, habitant de Belleville, huissier audiencier à la grande maîtrise des Eaux et Forêts. En 1615 il épouse Marie Hervé (1593-1670). Cinq de leurs dix enfants participent à la troupe de Molière.

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CAMILLE ROBERT
 

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Lorsque Francis Poulenc est interrogé sur son goût pour « le folklore et l’exquise mauvaise musique », se référant à une anecdote, il répond que « c’est la musique que tout le monde connaît mais dont personne ne peut nommer le compositeur » (Francis Poulenc et la musique populaire. Univers musical. Ed. L’Harmattan. 2012. Dominique Arbey). Pour la chanson parisienne et le bal musette, le premier exemple qui lui vient à l’esprit est Camille Robert « dont le nom n’apparaît dans aucun dictionnaire de la musique ». Pas aisé, d’écrire une biographie de… cet illustre inconnu. Le lien qui, quelques temps, attacha Camille Robert à Allègre nous sert de fil conducteur. Lorsqu’on cherche sur « La Madelon », on nous dit que c’est un chant populaire créé le 19 mars 1914 au caf’conc’ (café-concert) L’Eldorado, à Paris, par le chanteur Bach ! Plus loin on apprend que les paroles sont de Louis Bousquet (1870-1941) et la musique de Camille Robert.

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LE PIERRE DES BOUTIERES

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Par les images et les enregistrements de Bernard Peyrol pour l’essentiel*, Pierre Pizot, solitaire inconnu dans le paysage bouleversé des Boutières, était devenu le plus célèbre des petits Paysans. A travers les écrans de leurs ordinateurs, il était donné aux internautes du monde entier l’illusion de le connaître. De connaître ce Pierre, mais aussi d’autres paysans ou Artisans, singuliers comme lui, philosophes chacun à sa façon, sans ambition d’exemplarité. Joseph (dit Pierre) Pizot, le Pierre des Boutières, vivait seul dans sa ferme au pied du Tru, en Ardèche, à la limite de la Haute-Loire, non loin de Saint-Martial et son lac

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BAURY D'ALLEGRE
 

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La Conspiration de Cellamare est une curieuse affaire d'état, conséquence des guerres de Louis XIV, de son testament et de sa succession.
Yves V d'Alegre, pas encore maréchal de France, y est mêlé sans que, pour le moment, son rôle ne soit clairement ni complètement établi.
Les événements tournent autour de trois personnages : Philippe V, roi d'Espagne depuis 1700, fils du Grand Dauphin et petit fils de Louis XIV. Philippe d'Orléans, Régent, fils de Monsieur, frère de Louis XIV. Louis Auguste de Bourbon, duc du Maine, fils naturel que Louis XIV eut de la marquise de Montespan.
Le duc du Maine, que Louis XIV a voulu privilégier, cherche à se venger de Philippe d'Orléans que le destin a porté au pouvoir comme Régent, et qui a cassé le testament du « grand roi ». Maine appelle à l'aider Philippe V d'Espagne.
La conspiration profite de la révolte de Pontkalleg. La conspiration de Cellamare démasquée laisserait une impression d'opérette, ses principaux chefs promptement « pardonnés », si les conjurés de Pontkalleg ne l'avaient pas payée de leur vie.

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LUIS LLACH

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Que fait Luis LLach1 ce Catalan pur jus dans cette rubrique ? Aucune incongruité ! Il a tant porté la langue Occitane, avec une telle détermination, un tel dévouement, que l’incongru aurait été d’oublier de lui faire ici une place de choix ! Comme un modeste mais fervent remerciement. Si Luis parle dans sa langue catalane aux Vellaves que sont les Allegras, tous ceux qui ont une once de Patois d’ici le comprendront spontanément. N’est-ce pas une raison suffisante, et en soi, une preuve de la valeur de la langue Occitane ?

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JACQUES GALLAND

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« Jacques Galland est né en 1948 dans un village de la Haute Loire (Allègre). Il suit d’abord une formation de philosophe. Pendant 15 ans il a travaillé dans le métier des arts graphiques. Depuis 2001 il exerce comme psychologue clinicien. Il a en outre créé et animé des ateliers de peinture thérapeutiques pour enfants et adultes, et de 1998 à 2002, il a animé pour l’association « Arts et Développement » à Bron, des ateliers de peinture dans la rue destiné à des enfants et des ateliers d’arts plastiques destinés à des adultes. Jacques Galland vit actuellement à Oullins où il a ouvert un atelier pour adultes. »

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JEAN DE LA ROCHE

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« Nohant, 1er Octobre 1859. « Le nom de La Roche est très-répandu dans toutes les provinces de France, et, en le donnant au personnage dont je vais raconter les aventures, j’avertis d’avance les lecteurs naïfs qu’il ne faut attribuer à aucun des habitants de la localité où je place la scène que je compte fidèlement décrire. (…) « … un roman est toujours enveloppé d’une fiction…

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PIERRE SOLEIHAC

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Il était fréquent de rencontrer Pierre Soleilhac, affectueusement appelé « Le Pierrou », dans les rues vieilles de l’ancien faubourg d’Allègre. Pierre y habita d’abord avec sa sœur Marie, puis seul, du côté gauche de l’entrée d’une charmante petite cour fleurie. « Dis, où tu vas… Hein ? C’est souvent ainsi que nous abordait joyeusement Pierre, d’une voix étonnamment jeune, gamine, perchée, un peu éraillée par l’âge. Du haut de sa petite taille, le Pierrou vous prenait bien droit dans les yeux. Souvent rieur. Parfois interrogatif. Peut-être doutant que sa modeste personne le fasse mésestimer. Le Pierrou cherchait à percer vos pensées, votre humanité, si vous paraissiez avoir mieux été traité par la vie qu’il ne l’avait été. Il racontait volontiers leur vie rude. Pas sur le haut du pavé, c’est que…

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YVES IV D'ALLEGRE PENDANT LES GUERRES DE LA LIGUE

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Yves IV est fils aîné de Françoise de Mailly, Picarde, morte en avril 1574 et d’Antoine d’Alegre, baron de Meilhaud, Protestant, le plus jeune frère d’Yves III, mort en 1573. Le 17 mai 1576 Yves IV est adopté par Yves III son oncle qui l’a institué pour son héritier comme baron puis marquis d’Allègre. Mais Yves III avait obtenu le même 17 mai 1576 que son neveu le remplace comme otage auprès du prince Jean Casimir, comte Palatin. L’Allemagne (impériale) n’existera qu’à partir de 1871. Yves IV, n’arriva que fin août 1577 à Heidelberg avec Jacques de Beaumont fils de François d’Escars

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HELENE DE TOURZEL, 
COMTESSE D'HUNOLSTEIN

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Autant les historiens locaux ont beaucoup parlé d’Yves V de Tourzel d’Allègre, dit Yves V d’Alegre, maréchal de France dès 1724, époux de, autant ils ont bouclé en deux mots les générations du XIXe siècle. Pour faire la connaissance de cette Hélène (Anne Hélène), il faut faire un peu de généalogie, et remonter à la génération d’Yves V de Tourzel d’Allègre, dit d’Alegre, et numérotons les générations à partir de lui.

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LES PORTEURS D'EAU

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Dans beaucoup de maisons et fermes isolées, l’eau au robinet n’est arrivée que vers 1950-1970. Avant cela on puisait l’eau des sources, dans son puits ou sa citerne. L’eau des puits vient du sol. L’eau des citernes est récupérée des toits. Elle doit être plus filtrée que l’eau de source, souvent à travers un chemisage de charbon de bois, de sable et de gravillons. Le nom « Fonteline » vient de font, fontaine. Des porteurs d’eau ont existé à Allègre jusqu’au milieu du XXe siècle. Mais chacun allait aussi puiser son eau, même assez loin. Le dernier porteur d’eau était appelé « Pierre Carcaraca »…

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SUCCESSION A LA CURE D'ALLEGRE

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La succession à la cure de la paroisse d’Allègre comporte une série d’actions officielles, conduites par les officiers du marquisat, habituelles, au décès (cas le plus fréquent) du titulaire dont nous présentons un exemple, suivies, d’un autre acte, à la demande du nouveau curé. Cette succession de curés est la dernière, pour cette paroisse, sous l’Ancien Régime.
La succession que nous évoquons est celle de Barthélemy Grellet1, prêtre communaliste depuis 1750 au moins, nouveau curé après la résignation de la cure de l’église Saint-Martin d’Allègre, par son oncle, Julien Grellet2, le 22 janvier 1771, par acte passé devant le notaire Defilhes

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DE LA SEVIGNE A JULIE DE LESPINASSE...

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Mona Ozouf nous parle du livre que Benedetta Craveri a consacré aux « belles causeuses », ces dames des XVII et XVIIIe siècles qui tinrent leur journal intime et publièrent leurs souvenirs. Portraits d’une époque, avec Madame de Sévigné en marge de l’histoire d’Allègre à l’occasion d’un mariage qui faillit avoir lieu, dit-on…

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JEAN D'ARMAGNAC

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La maison d’Armagnac, d’origine Gascon royaume au moment des Guerres de Cent Elle possède le Charolais, la Marche (partie du comté d’Astarac), le maisons étrangères. A la différence des Bourguignons alliés des Anglais, les Armagnac, pourtant Gascons, ne se sont jamais alliés aux Anglais. donc une célèbre Guerre Privée Les seigneurs d’Armagnac se voient privés d’une grande partie de leurs places fortes du quart Sud-Ouest dont Jean duc de Berry s’est vu apanagé. Ce frère du dauphin Charles, futur Charles V, fera bénéficier « demeurées libres. Ainsi Jean III puis son frère cadet Bernard, percevront Le château et la ville d’Allègre seront de ces places. D’autant que la succession d’Armand IV, mort en 1361, s’étire en longueur au point que Jean de Berry s’en titre baron de 1365 à 1385. Bourgogne Jean III d’Armagnac (vers 1359 Rodez, vicomte de Carlat, il est fils de Jean II le bossu et de Jeanne de Périgord, frère aîné de Bernard ci-après, et de Béatrix, épouse de Charles Visconti seigneur de Parme. Jean III est gouverneur ou administrate repris à Bertrand de Saint Nectaire en 1365.

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ROLAND PUECH

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C’était il y a quelques années, à Allègre. La rue Porte de Monsieur est en travaux. Un 
tractopelle est au milieu du chantier. 
J’avise un grand brun en pull jaune canari. 
« S’il vous plaît, vous savez où se trouve le Mordant Diable ? » 
Hésitation du grand brun en pull jaune canari… 
« … ça tombe bien, je ne sais pas trop ! C’est vers le bas d’Allègre. On va le chercher 
ensemble ! » 
On commence à descendre la rue en travaux. Et de héler l’un puis l’autre. 
« Ooh ! Tu le sais, toi, où est le Mordant Diable ? » 
Devant chez la Patoune, un petit bonhomme répond que lui, il le sait ! Nous suivons le 
guide jusqu’aux aux rues vieilles…

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CHRISTIAN CORVISIER

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1789-1989. Bicentenaire de la prise de la bastille. « Sous les pavés, la Bastille. Archéologie d’un mythe révolutionnaire ». Telles furent les circonstances et l’ouvrage par lesquels je découvris Christian Corvisier, son étude des châteaux en paquets de chandelles et son dessin du château d’Allègre. Telles furent les circonstances de la remise à zéro de ma façon de regarder « La Potence » et de lire l’histoire de notre bourg et de ses seigneurs. Comme la plupart des Allegras je croyais connaître le château des Tourzel d’Allègre en ayant lu et relu Marcel Saby, la monographie de Fournier, les publications de Georges Paul et des Grellet de la Deyte, et en ayant vu les dessins d’Emile Gautheron. Erreur… Ou plutôt, pas si simple !

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ROBERT SABATIER

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Robert Sabatier puise de sa naissance à Paris, le 17 août 1923, et de son enfance orpheline à Montmartre les pénétrants volumes des séries « Olivier » et « Les Allumettes suédoises ». Sabatier alterne romans, essais, poèmes, « Dictionnaire de la mort », « Livre de la déraison souriante », « Les Années secrètes de la vie d'un homme », huit recueils de poèmes, une Histoire de la poésie Française en neuf volumes, etc. le tout publié chez Albin Michel dont il fut directeur littéraire jusqu'à son entrée à l'Académie Goncourt en 1971. Un de ses recueils de poésies se trouve dans la collection «Poésie » de Gallimard. Robert Sabatier est traduit en quinze langues et publié au «Livre de poche». Cinéma et télévision ont adapté certains de ses romans, dont « Boulevard » (Julien Duvivier). Trois films ont été tirés des « Allumettes Suédoises ».

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PIERRE MONATTE

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Pierre Monatte n’est pas né à Allègre mais à Monlet, deux bourgs si voisins que leurs histoires s’entrecroisent et qu’on ne nous en voudra pas trop, je l’espère, d’oublier les 2 km qui les séparent… Pierre Monatte est né en 1881 à Monlet, d’un père maréchal-ferrant et forgeron. Sa mère, née Estoc, est dentellière. Bon élève… et bagarreur, Il lit énormément, insistera sur l’influence qu’eut sur lui la lecture des « Misérables », et restera toujours en contact tant avec le syndicalisme national qu’avec les petits artisans régionaux. Il passe son bac à Brioude, puis, en 1899, se déplace en Picardie et dans le Nord où il est « pion ». Il se lie aux militants syndicalistes étudiants et aux mineurs du bassin houiller. Parallèlement il fait son apprentissage dans la presse révolutionnaire.

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