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Patrimoine Paysan

DE LAVOIRS EN FONTAINES SUR L’ANCIEN CANTON D’ALLÈGRE - SOLANGE FALGON ET ANNE-MARIE DAUDIN  22-11-2017

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Notre "ancien " canton qui regroupait Allègre et les communes environnantes disposait d'un riche patrimoine en fontaines et lavoirs. Nous avons la chance que, dans son ensemble, ce patrimoine ait été sauvegardé alors que son utilisation (1) a disparu lors de l'arrivée de l'eau courante dans les foyers (dans les années 1920 pour Allègre jusqu'à 1930 dans nos villages) et, pour le lavage, lors de la généralisation de la lessiveuse qui a précédé le lave-linge.
Cela méritait bien, dans un premier temps, l'inventaire photographique de ces éléments qui a été fait par Anne-Marie Daudin,  puis la réalisation d'un diaporama par Solange Falgon. Ce diaporama a été présenté à la médiathèque Germaine Tillon d'Allègre pendant tout l'été 2017 et il a connu un grand succès auprès de très nombreux visiteurs.

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LE GD CIVAM 43

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Le Centre d'Initiative pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural (CIVAM) est une Fédération Nationale, un réseau national d’associations.
Le GD CIVAM 43 est le Groupement Départemental des CIVAM pour notre Haute-Loire.
Hélène Perrin, productrice à Saint-Victor-sur-Arlanc (43500) est la présidente du GD CIVAM 43.
Guy Trescarte, agriculteur à Marcilhac, près de Saint-Paulien (43350) exerce des responsabilités au niveau National.
Les CIVAM été fondés sur les valeurs de l’éducation Populaire pour permettre aux familles agricoles d’accéder à l’autonomie par la formation.

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PETITS MOUTONSSSS...
2ème PARTIE 

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Le René du Monteil qui élevait si bien ses brebis Noires du Velay, s’en était allé.
C’était promis : on fera quelque chose pour La Neira !
Trois mois plus tard, le hasard me fait connaître Stéphane.
Il est d’Allègre, berger et président de la Sélection de la Noire.
A l’office du tourisme des Portes d’Auvergne, nous cherchons à soutenir la Saint-Martin : et si Stéphane montait ses brebis noires à la fête votive d'Allègre qui s'étiole ?
Début mai, avec son frère Eddy et d’autres bergers et passionnés des chiens de troupeau, Steph donne un coup demain à Lou Pastre de la Neigre, au Monastier.
Une fête c’est bien, mais, quand la cause est belle, pourquoi pas deux fêtes complémentaires ?
Quel meilleur moment pour monter à nos visiteurs les spécialités du Velay que les grandes vacances d’été ?

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PETITS MOUTONSSSS...
1ère PARTIE 

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« Arrête, arrête la voiture ! Regarde les petits moutonsss… Et ils sont noirs ! »
Je gare la voiture près du troupeau qui pacage tranquillement au-dessus de la route entre Salettes et Allègre. Mon père descend, comme irrésistiblement attiré, traverse la route et se plante en bas du talus... Ce fut ainsi la première fois, puis, à chaque fois que nous apercevions un troupeau de brebis Noires du Velay.
« Les moutons étaient en sûreté dans un parc... Les moutonssss… » Sortant de la voiture, il imitait Topaze, de Pagnol.
Il allait raconter plein de choses aux brebis, d’une voix douce.

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BOUSCATEL CABRETAIRE MILITANT

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Une quarantaine d’années de passion dévorante vouée à des recherches sur le terrain et en archive a été nécessaire pour qu’en 3 années d’écriture et 450 pages plus loin (+ un CD), André Ricros en collaboration avec Eric Montbel, nous livre l’histoire des « Seigneurs de la nuit » articulée autour de la personnalité du roi des cabretaïres : Antonin Bouscatel.
Originaire du Cantal, Bouscat, ce musicien d’exception est considéré comme un grand monument de cette cornemuse emblématique de la colonie des Auvergnats de Paris.
A partir de ce personnage, l’intérêt d’André Ricros s’est exercé dans deux directions : le mécanisme secret et mystérieux de la  transmission et la création des bals musette.
D'un clic téléchargez le pdf. ci-dessous et prenez le temps de lire ce bel article de l'AMTA qui présente le livre d'André Ricos et Eric Montbel disponible auprès d’Auvergne Diffusion.

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UN GAILLET PEUT EN CACHER.......

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Vous ne connaissez pas Galium aparine, Galium cruciata, Galium odoratum ?
Mais si, bien sûr. Ce sont leurs noms savants que, peut-être vous ne connaissiez pas. Car vous les avez vus, par-ci par-là dans des prés, sur des talus et des bords de fossés... Ils font partie de la famille des Rubiacées qui réunit plus de 12 500 espèces. On y trouve aussi bien des herbacées que des buissons ou des arbres !
Leur nom vient de la teinture rouge que produisent leurs racines.
Cousines des Gentianes, plusieurs sont comestibles.
Vous en consommez peut-être à votre petit déjeuner…
Vous voulez en savoir plus ? Ouvrez le pdf. ci-dessous !

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LE LOUP EN
HAUTE-LOIRE...

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On aimerait tant que les gens se comprennent. Du moins qu'ils essaient. Comment faire pour réunir les défenseurs du loup et les bergers autour d'un moyen terme ?
Le Loup est symbole de Liberté, le Berger symbole de Paix. Tous deux commencent à se trouver ensemble, mais c'est au milieu des troupeaux de brebis dévastées. Quand les écologistes défendent la vie sauvage, ce qui est bien et compréhensible, les bergers défendent la vie tout court. Celle de leurs élevages. Celle de leurs familles qui vivent des fruits de leur travail. La leur et celle de leurs troupeaux.
Il est commode de dire que dans les temps anciens Berger et Loup cohabitaient. Y'a qu'a revenir à ces temps-là. Les campagnes bruissaient de monde. De nos jours, sans les agriculteurs-éleveurs les campagnes, vides, seraient impénétrables de ronces et d'herbes folles. Voir pdf. ci-dessous.

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AMTA ET CDMDT

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Les musiques et danses traditionnelles (Trad) ont une valeur qui va bien au-delà de nos fêtes, même s’il est utile (et agréable) de les montrer et faire entendre aux habitants de notre région ainsi qu’à nos visiteurs.

Elles ont une valeur patrimoniale, identitaire, sur laquelle veillent et travaillent l'AMTA et le CDMDT.

Les échanges entre régions sont une façon de faire connaissance. On ne défile pas en musique en Corse ou en Alsace comme en Velay, ni ne porte ou brandit nos drapeaux.

L’AMTA pour l'Auvergne et le CDMDT pour la Haute-Loire soutiennent et collectent les identités musicales et chorégraphiques traditionnelles de nos territoires.

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LA CABRETTE
ET LE BINIOU

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Ca commence comme un conte de Daudet qui se passerait moitié en Velay et moitié en Bretagne…
Et ça peut continuer par une estime-amitié d’un Cabretaïre et d’un Sonerien par-dessus les kilomètres pour l’amour réciproque de traditions locales vigoureuses exprimées en Breton et en Occitan.
A première vue, le biniou a plus de tuyaux et est plus gros que la cabrette qui, elle, possède un soufflet.
Biniou breton et cabrette occitane se ressemblent bien que de régions si différentes...
Et pour cause ! Tous deux ont un ancêtre commun qui se décline en une vaste famille, les Cornemuses.
C’est par la Cornemuse qu’il faut commencer notre étude, en ouvrant le pdf. ci-dessous !

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LE CRESSON... DE TERRE

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Le cresson de terre, ou cresson de jardin, est un légume méconnu.
On l'appelle Barbarée printanière, Cresson de jardin ou Cresson de terre, Herbe des charpentiers, Herbe de Saint-Julien, Julienne jaune, etc...
Le cresson de terre, ou cresson de jardin, est une bisannuelle rustique, à petites fleurs jaunes et feuilles vert foncé, luisantes et fermes, de saveur piquante.
Son nom viendrait de son goût piquant proche de celui du cresson de fontaine. Il a en effet une agréable saveur piquante légèrement poivrée. Il se consomme en salade, ou en potage velouté. Sa culture est très facile... et sa cueillette encore plus puisqu'on le rencontre en bord de fossés et de ruisseaux. C’est aussi une bisannuelle ornementale qui fleurit tôt dans le printemps.
Il ne faut pas le confondre avec le cresson de fontaine qui vit dans l'eau, ni avec le cresson alénois qui a de petites fleurs blanches et un goût âcre, ni avec le colza qui fleurit l'été…
En savoir plus ? Ouvrez le pdf. ci-dessous...

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TSAPUSAIRE...

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Qu'est-ce qu'un Tsapusaïre ?
Vous le savez si vous avez lu l'Eveil du 7 février 2015 et l'Eveil des 5et 6 avril. Du verbe "tsapusa" c'est l'homme qui coupe le bois. A la hache en forêt, ou dans son atelier quand il pratique la sculpture au couteau.
Alexis et Urbain Jammes, de La Vacheresse de Saugues, ont ainsi eu la primeur de l'Eveil, mais ils étaient déjà des célébrités locales, tout comme leur père avant eux !
Art populaire facile d'apprentissage, très peu coûteux, la sculpture au couteau est un art millénaire comme en témoigne la photo ci-contre du "faon à l'oiseau" (en os) vieux de 15 000 ans !
Et vous ? Elle ne vous inspire pas, la sculpture au couteau ? Attention aux doigts, toutefois, surtout pour les enfants ! Pour égaler Alexis et Urbain, il vous suffira de patience, de constance et de... quelques années ! 

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CABRETAIRES DE PARIS

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La Cabrette est très populaire dans le milieu auvergnat de Paris, à la fin du dix-neuvième siècle et au début du vingtième, avant d'être supplantée par l'accordéon.
C'est à cette époque, alors que Paris est en plein essor économique, que les bals musettes connaissent une grande popularité.
Le bal et le style musette sont nés d'un paradoxe. De nos jours, ils évoquent avant tout l'accordéon, alors qu'ils doivent leur nom à l'instrument : la musette, autre nom de la cabrette.
En Patois d'Occitan on dit Cabretaïre pour le plaisir de la prononciation (en phonétique). En Français on écrit Cabrettaire. C'est plus plat. "Monsieur Google" n'aimant pas les accents et trémas dans les titres... on mélange !
Invitez-vous au bal-musette en ouvrant le pdf. ci-dessous !

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LE JOUG ET LA FORCOLA

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Tout semble opposer le Joug et la Forcola.
L'un a les pieds sur terre et l'autre ne se plait que sur l'eau... et pas n'importe quelle eau, celle de Venise !
Cependant tous deux ont de si belles formes qu'on ne peut pas voir en eux que de simples outils. Leur esthétique les a mués en de véritables sculptures.
Une preuve en est que, maintenant que l'un n'est plus en usage et que l'autre est sur un regrettable déclin, nombre de personnes, séduites, les achètent pour décorer leur maison !
Ouvrez le pdf. ci-dessous pour regarder d'un œil neuf le Joug et la Forcola !

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LE BOURGERON

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Le nom de cette veste courte en molesquine ou en grosse toile de coton a vieilli au point qu’on croirait le vêtement disparu.

Bien au contraire, il devient article à la mode prisé par les nouveaux ruraux, notamment en molesquine noire.

Balzac : « La blouse, le bourgeron, la veste de velours dominent.  »

Zola : « Il était là, au milieu des voitures des tripiers acculées aux trottoirs, dans la foule des hommes en bourgerons bleus et en tabliers blancs.  »

Le bourgeron était porté par les soldats à la caserne et l'est encore par les ouvriers. Chez les jeunes agriculteurs il est souvent remplacé par la salopette.

Vêtement essentiellement masculin, ni veston ni blouson, le bourgeron est aussi appelé coltin, « bleu » ou « bleu de chauffe ».

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LA CORNE DE BERGER

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Corne, cornet, trompe ou olifant, sont des instruments anciens à embouchure, jadis fabriqués à partir d'une corne d'animal.
Ne pouvant émettre qu'un seul son, ils ne servent qu'à donner des signaux, annoncer une approche.
Au Moyen âge la corne était portée par le chef ou par un guetteur qui seuls avaient le droit de sonner.
Elle est un symbole de dignité, une marque de commandement.
Partout dans le Monde les bergers jouissaient de ce statut de meneur respecté.
Meneur des brebis qui sont sous sa houlette. Meneur d’hommes.
Seul le berger, outre le seigneur, ses guetteurs et capitaines, avait le droit de jouer de sa corne.
Une seule limite lui était posée :ne jouer de sa musique que lorsque ses bêtes étaient dehors.
Pour en savoir plus, merci de lire le pdf. ci-dessous.

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APIERS : LES MURS À ABEILLES

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Qu'Est-ce qu'un apier ?... Une histoire de miel.
Les abeilles sauvages construisent leurs rayons de cire dans les anfractuosités de falaises, des grottes, des rochers ou dans des arbres ceux. Les hommes ont toujours apprécié leur miel. L’époque néolithique se caractérise par le passage de la cueillette à l’agriculture, de la chasse à l’élevage, et par l’invention de l’apiculture.
Cherchant un nouvel habitat pour ses essaims, l’homme a reproduit l’habitat naturel des abeilles. Segment d'arbre creux, cylindre d'écorce
(brusc) ou paille tressée tapissée d’argile (pailhas). Les ruches en bois à cadres mobiles datent de la fin du XIXe s.
En Velay un spécialiste des ruches en paille de seigle est Jean Faynel (Orcenac. Saint-Paulien).uisibles. 

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UN TSANTARÉ...

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Un tsantaré, qu'est-ce donc ?
Seuls les Anciens le savent encore...
En phonétique de patois d'Occitan, c'est le tsantaré. En français, on dira chantaret...
Quelque chose de saint...? Que nenni !
Un chant, alors ? Un chant traditionnel en occitan ? Pas davantage !
Encore que le tsantaré a à voir avec le chant... Oui, mais...
Allons, lisez plutôt le pdf. ci-dessous pour le savoir...

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CLÉMENT LA VIORNE AU BOUT DES DOIGTS
 

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La viorne... Comment, vous ne connaissez pas ?
Une espèce de rotin ?
Du rotin d'Auvergne, Oui, c’est ça !!!
Ouh-la-la, surtout ne dites pas ça devant Clément, sinon il vous scotche en patois, de son regard bleu et de ses 92 ans !
Clément est l’un des derniers vanniers du Velay à travailler la viorne pour ses paniers de toutes tailles et de toutes formes, ses corbeilles à linge et ses « paniers à patates ».
La viorne est une cousine sauvage des boules de neige des jardins. Ses fibres sont d’une souplesse et d’une résistance exceptionnelles. On la trouve en sous-bois clairs et terrain volcanique. Le Velay en est grand pourvoyeur...
Vous voulez en savoir plus sur Clément ? Lisez le pdf ci-dessous !

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ALAIN POUZOLS VANNIER AU BORD DU LAC

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Et voilà que nous arrive un nouveau vannier… qui pourtant est bien de chez nous, Alain Pouzols.
Alain, né non loin de Blanzac, frère de Rolland lui aussi bien connu, et son épouse Marie-Paule, native de Monlet, étaient déjà connus des habitants d’Allègre pour y avoir tenu l’Economat. Puis ils ont tenu un autre commerce à Viverols avant de revenir au Pays à l’heure de la retraite.
Alain a renoué avec l’art que son grand-père lui avait enseigné, la vannerie, pendant que son épouse réalise de superbes patchworks d’une finesse rare !
C'est l'osier qu'Alain travaille principalement, mais aussi le noisetier et la viorne qu’il trouve sur les terres de son enfance, Soleilhac, à côté de Blanzac.
Continuez le chemin en compagnie d'Alain en lisant le pdf. ci-dessous...

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JEAN FAYNEL HOMME DE PAILHAS

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Quand Jean Faynel est sur une de ces fêtes des métiers anciens, on le remarque tout de suite car il est entouré de visiteurs et on l’entend expliquer, avec plaisir et force gestes, ce que sont les pailhas et la tramise.
Jean est l’un des derniers vanniers traditionnels à travailler à l’ancienne d’un bout à l’autre de son art.
En tramise, il fabrique des pailhas, des corbeilles, des ruches et  même des berceaux. Il rempaille des chaises, à l'ancienne également ! En osier il fabrique des corbeilles et paniers.
Il sélectionne son seigle de printemps, bien serré pour que la paille monte et reste fine.
Il moissonne, bat et conserve la paille pour ses travaux de vannerie. Il fait pousser ses osiers...
Lisez la suite et apprenez-en davantage sur Le Jean dans le pdf. ci-dessous !

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UN BERCEAU VELLAVE ANCIEN

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En 2013, il nous a été donné d'acquérir ce berceau en demi-cylindre, probablement construit avant 1920.Selon toute probabilité il s'agit d'un berceau de la famille Charrat installée aux environs de Bellevue-la-Montagne, à Salavert-Peugnet, Tailhac, Ligouzac.Remarquable de simplicité, de qualité de conception et de fabrication, en pin de pays cintré à chaud, il mesure 86,5 cm de long, 35 cm de largeSelon la tradition, pendant que la maman ou la grand-mère file, faisait de la dentelle ou tout autre chose,  dans la maison ou dehors, du pied elle balançait doucement le berceau.Le long du bord supérieur, des trous permettaient de passer des sangles pour attacher l'enfançon. Des découpes dans les extrémités forment poignées et peut-être permettaient de suspendre le berceau.

LE CIRCAETE JEAN LE BLANC

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Le Circaète Jean-le-Blanc est un grand rapace observé dans notre Velay.Un couple est revenu nicher tout près d'Allègre, sur le flanc Sud-Est du Mont-Bar dont il avait disparu ces dernières années.Il recherche des reliefs pentus, comme en offre notre Velay, où il profite des ascendantes pour planer. Son "vol du Saint-Esprit" est magnifique. Le site du Mont-Bar est propice avec ses arbres pour nicher, ses espaces variés couverts ou dégagés, ses pierriers, ses ruisseaux. Le Circaète apprécie aussi la Tourbière !Dans tous ces lieux il trouve sa nourriture préférée : le Circaète se nourrit presque exclusivement de reptiles, voire de batraciens. Il est très utile et emblématique de notre moyenne montagne.Pour en savoir plus, lisez le document pdf. ci-dessous réalisé grâce à la LPO-Auvergne.Photo ci-contre : LPO.

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LE CHEVAL DE RACE AUVERGNE

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L'association de La Neira est heureuse d'ouvrir ses pages à l'ANCRA :L'Association Nationale du Cheval de Race Auvergne, s'est donné comme objectif de défendre, faire connaître, promouvoir, pérenniser ce cheval de nos montagnes du Massif-Central.Comme le Brebis Noire du Velay, le cheval auvergnat fut victime de croisements aléatoires qui peu à peu en faisaient disparaître le standard identifié comme caractéristique de la race.Chaque patrimoine génétique particulier qui se perd est dommageable pour l'ensemble du monde animal ou végétal.Sauvegarder chacune des races vernaculaires est une noble tâche car la biodiversité est indispensable à notre planète.Pour d'évidentes raisons de profit, le commerce international favorise l'inverse de la biodiversité, l'uniformisation des espèces. C'est ce qui oblige à médicaliser les élevages intensifs, tant les épidémies peuvent avoir de gigantesques conséquences.Pour en savoir plus sur le Cheval Auvergne, lisez le document pdf. ci-dessous.

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TUEILLES DEGOIS ET ROULOTTES DE BERGER

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Au seuil du XXe siècle, un homme trace les plans d'une tueille où on peut enfin se tenir debout, chauffer son repas, dormir à l'abri sans avoir à se contorsionner.Une ou deux niches sont intégrées.Les roulottes des peuples nomades européens, copiées et réduites aux dimensions d'un homme ou deux ont créé, de leur côté, une autre forme de tueille où on se tient debout et où on dort avec un minimum de confort.Voilà où les bergers en étaient au seuil du XXe s... qui va leur apporter la clôture électrique et la mobylette, et rendre obsolète la nécessité de rester avec le troupeau.Pour les estives de haute altitude, burons et mini chalets (orris) remplacent les grandes tueilles.C'est le début de la fin des tueilles qui vont se recycler en fond de jardin ou dans les campings...Pour en savoir plus, lisez le pdf. ci-dessous. Merci de patienter le temps de son ouverture...

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LES PETITES TUEILLES
Nouvel article

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Au début de cette rubrique vous avez un article général de 2010 sur les tueilles, ces petits abris mobiles du berger.Voici de nouvelles images et de nouvelles tueilles.Elles sont différentes d'une région à une autre et portent les noms vernaculaires des parlers locaux.Bois, zinc, paille, joncs, les matériaux les plus variés, trouvés localement, servent aux bergers ou aux fermiers à les construire.Il n'y a guère d'ateliers spécialisés dans la construction des tueilles de petite taille, sauf peut-être en Beauce et Perche, plus riches, aux domaines plus vastes. L'homogénéité des types de tueilles laisse penser qu'elles sont parfois oeuvres de spécialistes.Voyez ces petites tueilles dans le document pdf. ci-dessous. Merci de patienter le temps de l'ouverture.Photo ci-contre : les deux premières tueilles construites par Pierrot Chabanne pour la fête de La Neira, à Allègre, le 1er dimanche d'août... Merci Pierrot !

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PARSONNIERS 
PARTIE 6 SUR 6

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Pons, Valentin, Pierre, Thomas, Johan des Astiers. Ils ont traversé les siècles. Jusqu'à nous. Ni nobles ni bourgeois. Roturiers, paysans. Leur communauté familiale solidement implantée en ce lieu qui allait conserver leur nom . Une des dernières communautés familiales encore soudées derrière un maître.On disait « les Astiers » en causant de ces lieux, en patois d'Occitan, parce que, nus pieds ou en sabots, c'est là qu'ils avaient planté leur frèrèche. Les lieux qui ont conservé le nom de la communauté représentée par ces cinq hommes. Leurs cinq noms sont inscrits dans le registre des lièves et tailles seigneuriales de la baronnie d'Alegre pour l'année 1381, aux Astiers, paroisse d'Alegre.
Source : AN. T 225-1. Registre papier, manuscrit de 1381. La taille était levée cette année-là pour financer la part d'impôts pour la défense armée contre les "routes" en Velay, Vivarais et Gévaudan, par les Etats d'Auvergne. Bibliographie pour mieux comprendre ces communautés. o Dictionnaire de l'ancienne langue française 

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  PARSONNIERS 
PARTIE 5 SUR 6

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Un exemple de communauté de pariers domaniaux, la fréresche des Astiers.Astier est un nom de famille répandu dans le quart sud-est de la France.
Selon les uns il serait d'origine germanique, et désigna un homme qui fabriquait des lances et autres armes pourvues d'un long manche, dites armes d'ast, ou en était armé et avait reçu ce surnom à connotation guerrière.
Plus probablement, Astier était un prénom issu du latin "aster" qui signifie étoile. Il avait été popularisé par l'ermite Astérius, fils d'une famille romaine, qui vécut dans une grotte du Périgord au VIe siècle, et qui a donné son nom à la petite ville de Saint-Astier dont les habitants se nomment les Astériens.
Asterius est devenu le prénom Astier, puis un nom comme cela est fréquent.Au sein de cette fréresche vécut probablement un homme prénommé ou surnommé Astier (prénom). Son prénom est devenu le nom de la frérèche, celui du domaine.
Quand les hommes de cette époque parlaient d'eux, ils disaient « ceux d'Astier », puis « les Astier ».

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PARSONNIERS
PARTIE  4 SUR 6

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Après les généralités, les règles et la composition des parsonneries, voici d'autres exemples c'établissements de telles communautés en Auvergne, en Velay et autour d'Allègre.Souvent ces pariers communaux, parsonniers, ont laissé leur nom aux écarts que eux ou leurs ancêtres avaient défrichés, essartés, mis en culture. Domaines, parfois devenus hameaux, souvent à quelque distance (écart) d'un village, conservent le nom de ces hommes et femmes qui ont été d'authentiques pionniers à leur époque.Bourgogne, Morvan, Berry, Nièvre, Thiernois, Auvergne et Velay, ont été les principales régions où se sont installées ces parsonneries, où se sont créés ces écarts.Certains domaines, et pas les plus petits, sont "morts", d'autres se sont pérennisés. Les Garniers, non loin de Lissac en sont un bel exemple.A Allègre, combien se sont demandés d'où vient le nom des "Valentins" dont il ne reste qu'une petite rue le long de la maison de retraite ?Le document pdf. ci-contre vous le dit...
 

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PARSONNIERS 
PARTIE 3 SUR 6

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En général le maître, chef de la communauté, est élu. Il peut être désigné par tacite acceptation. On choisit le plus âgé ou le plus expérimenté.
Ce rôle ne lui procure aucun revenu ni avantage.
Le maître conduit et défend les intérêts de la communauté jusqu'à sa mort.
Il signe ou paraphe les actes, baux, ventes, et même les contrats de mariage.
Dans les actes sont parfois nommés les autres hommes, chefs de famille : les têtes.
Outre le maître, la communauté se donne une maîtresse.
De façon à éviter la convergence d'intérêts, la maîtresse n'est jamais l'épouse du maître. Elle est choisie par les femmes, parmi les femmes.
Elle commande les travaux féminins dont les repas, la cuisson du pain, la fabrication du beurre et des fromages, fait l'éducation des enfants, soigne les personnes âgées et les malades.
Les parsonniers sont les personnes qui prennent part à la communauté. Ils partagent à égalité les dépenses et les revenus communs.
Ils disposent de quelques biens personnels à l'intérieur de la communauté.

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PARSONNIERS 
PARTIE 2 SUR 6

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Une communauté taisible est une cellule socio-économique ou familiale.
Elle se forme autour d'un chef qui organise l'exploitation collective d'un bien commun, en indivision.
Une parsonnerie englobe plusieurs couples apparentés ou non, avec leurs ascendants et descendants.
Chaque membre de la communauté a une part du patrimoine commun. Ils sont les pariers communaux ou parsonniers.Ces communautés étaient des groupements dont les membres solidaires étaient régis par des règles communes non écrites, et, de ce fait, dites taisibles.
Elles étaient liées par la parole donnée, simple logique dans une société rurale où peu de gens savaient lire ou écrire.Elles étaient appelées fréresches si elles étaient formées de familles et fratries, ce qui était courant.
Par la succession des générations, les frérèches comptaient les parents, oncles et tantes, les enfants, cousins, neveux, etc.La dernière de ces communautés a été juridiquement dissoute en  1912.

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PARSONNIERS
1 GÉNÉRALITÉS

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Henri Vincenot :
« Rien n'appartenait à personne, tout appartenait à tous. Si bien que si un parsonnier voulait se retirer après quinze ans de communauté, il le pouvait, mais les mains nues, seulement avec ses vêtements, qui pourtant étaient communautaires, car on n'osait pas le laisser partir nu. Henri Vincenot. Les étoiles de Compostelle. Denoël. 1987.Les communautés agricoles de parsonniers, dites sociétés taisibles, parsonneries ou fréresches selon leur composition, ont existé un peu partout en France à l'époque féodale.
Il est difficile de préciser à quelle époque ce mode de vie a commencé.
Ces sociétés reposant sur la parole donnée et les accords tacites, pratiquèrent peu l'écrit. Dès lors elle ont laissé peu de traces dans les archives.
Près d'Arzon une communauté est mise en évidence lors d'une succession en 768 ! 230 ans avant l'An Mil !
On ne trouve des actes de création ou de reconduction des communautés, qu'aux XVII et XVIIIe s, alors que leur fin approche.La "région Centre" est la dernière où elles ont subsisté, juszqu'aux années 1920.

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ELEVAGE OVIN AU MOYEN AGE
2e PARTIE

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Au Moyen Âge, l'élevage ovin est tourné vers le marché de la laine. Enorme marché européen et même mondial. Beaucoup de bourgeois investissent dans des troupeaux. Le rendement et la rentabilité dépendent beaucoup de la qualification des bergers !Un tout jeune homme, berger depuis sa plus tendre enfance, effectue une étourdissante progression sociale jusqu'à se retrouver secrétaire... du roi Charles V !Le roi lui demande de consigner son expérience en un livre qui fondera les bases d'un élevage ovin raisonné et performant.Il l'a fait ! Et dès son temps, ce jeune berger est surnommé "Le Bon Berger".Faites sa connaissance dans le document pdf. ci-dessous.

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ELEVAGE DES MOUTONS AU MOYEN AGE
1ère PARTIE

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Au Moyen Âge est la production lainière est le moteur de l’élevage ovin. La sélection des races ovines a comme but de choisir et sélectionner les races dotées de la laine la plus abondante ou la plus fine. L’illustration médiévale en tient grand compte et ce n’est pas un hasard si beaucoup d’enluminures montrent la tonte.

L’Angleterre tient alors la première place pour l’industrie lainière et son exportation. L’élevage ovin lainier y tient une place importante et s’y pérennisera. Les autres régions essaieront de prendre pied sur ce marché. Peu à peu les races ovines lainières prendront le pas sur des races locales moins riches en laine en tous pays. Prémices de mondialisation…

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LA BREBIS NOIRE DU VELAY

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Certes, en Velay, nous avons la Verveine, la jaune et la verte. Nous avons les Lentilles vertes du Puy en Velay. Nous avons la tomme de pays aux artisous, ces acariens qui affinent délicieusement ce fromage de vache.
Mais, Bon'Diou, nous avons LA Brebis Noire du Velay !
Elle est pleine de qualités, maternelle, vaillante, frugale. Et elle est belle !
Son patrimoine génétique hérité  de son lointain passé, renforcé par les conditions de vie en altitude et en terrains difficiles, est un précieux cadeau de sa destinée vellave. Son patrimoine, mais aussi les patrimoines des races animales et végétales devenues rares ou tout au moins à faible effectif, nous font une obligation de les préserver intacts, de les conserver, de les transmettre aux générations futures !
Un jour, peut-être, les gènes d'une de ces races rares, sauveront une part de l'Humanité, une part des espèces animales, une part des espèces végétales. Qui sait si un précieux médicament sera un jour extrait d'un de ces patrimoines-là ? Qui le sait ?

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LA TOMME DE PAYS DE VELAY

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La Tomme de Pays de Velay est un petit fromage de nos montagnes de Velay.

Jadis chaque Paysanne faisait les tommes de la ferme. C'était Lou Fromadz* d'ici.
 
Le plus souvent de vache (Montbéliardes), parfois de brebis (vers Saugues), aussi de chèvre, naturelle, bleue ou aux artisous, dégustée fraiche, jeune ou longuement affinée, sur un vrai bon pain, ou en fin de repas accompagnée d'un canon de rouge, la Tomme de Pays de Velay est un excellent « fromage de garde » à la bonification remarquable.
* : en phonétique.
Pour en apprendre plus, lisez le document pdf ci-dessous.

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1828 : UNE EXPÉRIENCE AU MONT BAR

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Les déforestations de l'Amazonie comme de la Nouvelle Guinée montrent à quel point pluie et ruissellements lessivent vite la mince épaisseur de terre arable et d'humus qui couvre le sol. De même lorsque les sillons se font dans le sens de la pente. En absence de couverture herbeuse ou d'arbres, rien n'empêche le ravinement et l'apauvrissement du sol.
Le texte que René Bore nous apporte montre que nos anciens le savaient, mais ne l'appliquaient pas partout, peut-être à cause de l'étroitesse de la plupart des parcelles. En 1828, fut menée une expérience de boisement et de labour perpendiculairement à la pente. A force d'homme et avec des boeufs. Au risque de verser, les tracteurs actuels ne permettent plus ce travail dans les pentes raides du Mont Bar.
Le site que décrit ce texte longe la limite des communes de Céaux et d'Allègre, descendant du bord extérieur du cratère jusqu'au chemin du pied de Bar. Le terrain est ensuite plus plat vers le ruisseau de Fonteline, vestige de l'étang de Pralong, et vers la route qui file vers Pinet et Céaux.

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LA TUEILLE DU BERGER...

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Elément significatif du Patrimoine Paysan, la tueille du berger interpelle et fait réfléchir.
La tueille, on dit aussi teuille, était la mini roulotte qu'on installait sur les lieux de pacage des brebis, parfois fort éloignés de la ferme. Le berger y vivait et y dormait, avec ses chiens, au contact du troupeau qu'il gardait pour le compte d'un ou plusieurs fermiers.
Un des buts de la fête de La Néira des Volcans d'Allègre est de montrer ce monde des bergers. C'est pourquoi nous avons construit une tueille en 2008 et une autre en 2009. Il y en aura d'autres... dont certaines fort surprenantes ! On pense avec émotion au berger qui y vivait...
Le monde des bergers et des brebis vous intéresse ? Visitez régulièrement notre site ami :
www.brebis-noire-gaec-combe-azou.org
Photo ci-contre : un joli jouet ! Les maquettes de tueilles attirent beaucoup petits... et grands ! Photo Jean Claude brunelin. 2010.

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LE PONT À BASCULE D'ALLÈGRE ET SON PAVILLON - 1874-1960

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Droit de place, de pesage et de dimensions, ont existé depuis des temps anciens.
A la fin du XIXe s, la ville d'Allègre met en place des systèmes de pesage modernes. Le plus important est le "poids public" ou "pont à bascule" qui va fonctionner près d'un siècle avant de connaître une destination bien différente.
La proposition d'un particulier, le sieur Coudert-Coniasse, maître d'hôtel est à l'origine de cette création.
Le 10 août 1874...
S'appuyant sur des archives solides, René Bore nous raconte "la saga" de ce charmant petit bâtiment que nous connaissons tous... mais si peu, en définitive...
Lisez le document pdf ci-dessous, et merci de patienter quelques secondes car c'est un document illustré de 28 pages que René Bore nous livre ici !

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LA TUAILLE DU COCHON

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Enlevez à l'Auvergne son assiette de charcuteries et son plateau de fromages, et pour paraphraser Coluche, il ne restera que des volcans et une paire d'esclos... pardon, de sabots...
Les Paysans sont encore autorisés à tuer le cochon. Cela se fait en hiver. On reconstitue alors la provision de salaisons, saucissons, saucisses, lard, viandes maigres, pour l'année qui va commencer.
Bien nourri comme à la maison, le cochon est tué respectueusement. A la différence d'autres régions où il est bouilli, en Auvergne on le flambe. La flamme ôte les poils et donne au lard, et à la viande, un goût inimitable qui fait la réputation de la charcuterie Paysanne auvergnate.
Si un jour vous avez la chance d'être invité à partager le saucisson dans une ferme, ne laissez pas passer cette occasion "de monter au Paradis" ! La différence vous sautera au palais !
C'est pas du Patrimoine, ça ?

LE POTAGER DE LA RÉCRÉ...

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Allègre est connu pour ses vestiges médiévaux, la Potence, la Porte de Monsieur, plusieurs tours dont une « Poterne » (tour et porte). Ce sont les restes du château des Tourzel.
Cet ensemble de 23 tours et trois zones enceintes a commencé peu après 1393, date à laquelle Morinot de Tourzel détint tous les droits sur la baronnie des d'Alegre initiaux.
En 1435 (quatre ans après la mort de Jeanne d'Arc) on est certain que le tout était achevé puisqu'à cette date huit familles sont autorisées à construire chacune un hôtel particulier dans la première enceinte, leurs manoirs aux environs d'Allègre ayant été détruits lors des Guerres de Cent Ans (Chardon, le Chier, Pouzols, Bar ainsi que Courbière et Pinet, Chambarel, la Clède)
Ce fut le cas de l'hôtel des Saihans qui englobe la tour de gauche de la Porte de Monsieur vue du Sud. L'hôtel passa aux Mozac par mariage à une génération suivante...
Beaucoup plus près de nous l'hôtel particulier devint hôtel tout court avec l'auberge Destable, chez Tibo (ou Qibo selon la façon de le dire).

UNE BASCULE MYSTÈRE...?

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Une bascule, qu'y a t'il dans une bascule...?
On le sait quand elle est ouverte.
Et une bascule qui n'existe plus, quand elle est ouverte, on sait où elle était, on la voit... et peut-être regrette-t'on que ait disparu.
Observez bien cette photo en noir et blanc confiée aux Amis d'Allègre par Jacky Gay... et ouvrez le document pdf en dessous, qui vous explique où était ce pesage des veaux. Merci de patienter si le document pdf met quelques secondes pour s'ouvrir.

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PLACE DU MARCHÉDIAL VERS 1974

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Observez l'affluence ce jour de marché. On venait nombreux, depuis les villages environnants, y "faire son mercredi". N'hésitez pas à zoomer pour lire les enseignes des boutiques : de gauche à droite la "Mutuelle Agricole"; le magasin de Chaussures de Mme Mirabelle, et le Café du Centre; la vitrine du vétérinaire. A droite dse la Porte de Monsieur, le Café du Marché des Destable. dans l'ombre, à gauche de la Porte de Monsieur, on devine... "la pissotière" qui parfumait le coin... Notez l'arbre encore debout, les modèles des voitures. Les bancs étaient plus nombreux, et on achetait aussi au cul du camion. Les ombres et la pendule indiquent que la photo est faite le matin, à 9h22 !
A vous de reconnaître les personnes, et surtout n'hésitez pas à nous faire savoir qui vous reconnaissez, au téléphone (04 71 00 22 74), par lettre ou par mel à caroffduflos@orange.fr.
A suivre... et gran merchi à Jacques gay qui nous a prêté cette photo et permis de la scanner et mettre ici en ligne pour que nous en profitions tous !  Comme lui, prêtez-nous vos photos anciennes d'Allègre, et par avance, merci.

 SOYEZ BIENVENUS !

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Soyez bienvenus dans cette nouvelle rubrique du Patrimoine Paysan !
Allègre est un bourg rural. Il y avait un commerce dans presque chaque maison.
Du XVIIIe au début du XXe s, Allègre connut des périodes fastes. Ses foires faisaient converger les Paysans des alentours, en chars tirés par deux vaches ou deux boeufs, puis en train... en tracteur et en auto.
La campagne résonnait des travaux de la terre et des plaisanteries qu'on échangeait tout en travaillant dur.
Dans les fermes, nombreuses et animées par trois ou quatre générations, ce n'était pas la grande misère. Encore moins la richesse. C'était dur. Le gros rouge et le lard réchauffaient. Provisoirement. D'avoir trop bu, il arriva qu'on roule dans le fossé. Le gel nocturne, la neige et la burle mettaient à leur façon fin aux souffrances. Tôt, on devenait fataliste.
Trop fiers ou trop modestes. Nos Artisans vellaves, sabotiers, menuisiers, charrons, forgerons, selliers, ébénistes, dentellières, fusetiers, vanniers, artistes en leur spécialité, nous nont laissé des trésors d'objets magnifiquements adaptés à leur usage souvent modeste. Nos Paysans Vellaves, éleveurs, cultivateurs, bûcherons, débardeurs, nous ont transmis les Paysages qui nous entourent. Les sentiers où nous randonnons. Les races endémiques qui trouvent en cette année de la Biodiversité (2010) un écho justifié : nous pensons bien entendu à la Brebis Noire du Velay, mais aussi à toutes les autres races locorégionales.
Voyez ces trois dentellières. A Allègre, une rue "Gabriel Breul" rappelle au visiteur le nom du maître dentellier qui rassemblait les travaux des dentellières et les vendait à la grand-ville. C'est bien. Mais pour combien de temps encore se souviendra t'on des Paysannes qui gagnaient quelques sous penchées sur leur carreau et se ruinaient la vue ? Une rue devrait transmettre leur mémoire aux petits Allegras et aux visiteurs de demain, à l'égal de la rue du maître dentellier.
Et au moment où l'écologie nous montre que nous allions trop loin et mal à propos, il faudrait considérer cette part de notre Patrimoine avec moins de soin et d'attention ? Moins d'amour et de respect que nous en avons pour l'Histoire de nos seigneurs locaux ? Il faudrait laisser perdre la connaissance et le nom des choses d'hier ? Perdre les savoir faire si finement mis au point ? L'accent du patois Vellave puisé dans la vaste langue d'Oc ?
Certes non ! Alors, à suivre  ? A suivre !
Merci aux généreux Amis d'Allègre qui nous confient des photos et objets pour illustrer ces pages et partager avec vous tous !

LES COULEURS D'ALLÈGRE

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Une question me trottait dans la tête depuis ... longtemps : quelles furent les couleurs représentant Allègre, au Moyen Âge, puis au fil de l'histoie.
Et allais-je mettre cet article dans la rubrique Histoire ?
Qui ignore les couleurs de son drapeau national ?... Celles de l'équipe de foot ou de rugby de sa ville ? Ne dit-on pas : hisser les Couleurs ?
Oui, les Couleurs font bien partie du Patrimoine, à peine immatériel, de notre cité.
Quelles furent donc les Couleurs d'Allègre ? Consultez le document pdf. en dessous de cet article, et merci de patienter le temps de son ouverture... quelques secondes.

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HISTOIRE DU PONT À BASCULE.

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Droit de place, de pesage et de mesurage, au profit d'un seigneur ou d'une communauté, ont
existé depuis des temps fort anciens.
À la fin du XIXe siècle, la ville d'Allègre va mettre en place des systèmes de pesage modernes. Le plus important est le "poids public" ou "pont à bascule" qui va fonctionner près d'un siècle avant de connaître des destinées bien différentes.
Dans les années d'après guerre un appartement occupe l'étage, un café le rez-de-chaussée... et on danse hardi sur un parquet posé devant l'entrée. Les années 2000 le voient en Office de Tourisme très bien placé en face du Casino qui descend à ce carrefour à fort passage. En 2009 les produits du Sud-Est y trouvent un point de vente en lien avec le Moulin de Picard (à Salettes). En 2010, c'est "la brebis noire", la Néira, qui remet le tout à neuf et installe ses viandes séchées et "charcuteries" d'Agneau Noir du Velay.
Photo ci-contre : le "pont à bascule" dans les années 20.
Voyez l'histoire de "La Bascule" que nous raconte René Bore dans le document pdf. ci dessous. Ce fichier pdf. correspond à 22 pages avec photos. Merci de patienter pendant son ouverture...

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DALLE TOMBALE

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Début 2007, les Amis d'Allègre, autorisés par l'équipe municipale de Robert Baylot, et aidés bénévolement par des artisans d'Allègre, ont dressé contre la façade de l'église, une dalle tombale qui gisait désalignée dans le cimetière. La voici offerte aux yeux de tous, mise en valeur, préservée des piétinements et de l'érosion due aux intempéries. Exactement les missions des Amis d'Allègre.
Voyez son histoire dans le document pdf. ci-dessous.

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ROMANE ? GOTHIQUE ?

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Elle était dite "Celte". Le mystère est plus appétissant que la réalité toute nue.
Cette pierre, nous la pensons Romane ou Gothique et nous vous expliquons pourquoi.
L'essentiel est qu'elle soit enfin verticale, bien en sécurité, à l'abri des dégradations et surtout du gel, fixée contre le mur du choeur de l'église d'Allègre. C'est une action de plus au compte des Amis d'Allègre.
Le texte en pdf. en dessous de cette présentation vous en dira beaucoup plus...
Comme pour plusieurs fichiers pdf. patientez un peu, le temps que ce document de plusieurs pages s'ouvre sur votre écran. Merci !

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SAINT-LAURENT, SAINT-MARTIN... ET SAINT-YVES...

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Il est parfois affirmé que l'église paroissiale de Grazac puis Allègre fut primitivement vouée à saint Laurent...
Saint-Laurent, Espagnol, fut un proto diacre de Rome. Il mourut sur un gril (d'où le plan de l'Escurial).
Dans tous les actes et testaments, l'église romane de Grazac est dédiée à Saint-Martin, évêque de Tours. Il n'y a aucune confusion possible sur ce point. Il n'est à aucun moment écrit qu'elle fut dédiée à Saint-Laurent. La trace nous en serait parvenue en maints textes anciens, originaux, copies ou vidimus.
Mais alors, quelle église d'Allègre fut initialement dédiée à Saint Laurent ?
Voyez la réponse des Amis d'Allègre par le document pdf. ci-dessous.

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UN ÉCU ORIGINAL DES TOURZEL.

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Le socle de la croix de mission qui se trouve au niveau de Malaguet sur la route d'Allègre à Sembadel, porte un écu.
Cet écu, à une tour seule, peut être attribué à un des seigneurs de Tourzel d'Allègre, barons puis marquis de plein droit à partir de 1393.
Un seigneur de Tourzel d'Allègre, certes, mais lequel ?
Mystère pas si facile à élucider...
Nous vous en disons beaucoup plus dans le document pdf. en dessous de cet article...!
G Duflos.

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L'ORANT DE

SAINT-YVES

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"Personnage à genoux en prière, les mains jointes sur la poitrine", telle est la description classique d'un Orant, du latin "orare", prier.
C'est une pauvre petite statue de lave grise, mutilée, haute de 55cm. En 2006 les Amis d'Allègre l'ont sauvée de la maçonnerie dans la façade arrière d'une maison adossée à l'Hôtel des Mozac.
Puis la recherche de son origine nous a conduits à la chapelle Notre dame de l'Oratoire, et enfin à la Chapelle Saint-Yves, chapelle du Château des Tourzel, ce qui la date du XVe siècle...
Du "petit patrimoine" ? Sans doute. Une perle du Patrimoine commun aux habitants d'Allègre, oui !

LE MORDANT-DIABLE

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Notre cher Mordant-Diable est tout à fait symbolique de notre Petit Patrimoine.

A tout seigneur tout honneur, la première place dans cette rubrique lui revient !

Ce petit visage de pierre est scellé dans une des maisons des Rues Vieilles de l'ancien Grazac. Nous remercions Madame Bonnefoy de nous avoir autorisé à le mouler et à en tirer des copies en 2009.
En 2016, autorisés par Gilbert Meyssonnier, maire d'Allègre, les Amis d'Allègre ont apposé un moulage sous la Potence, lieu très visité qui permettra que Tous et Chacun puisse le voir.

C'est surtout par sa légende qui est transmise de génération en génération que le Mordant-Diable est dans le coeur des Allegras (ou Allégrois).
Plus loin, dans cette même rubrique Patrimoine, page 10, vous trouverez un nouvel article très détaillé de 2016 sur la réalité du Mordant-Diable.
Voici sa légende racontée... (tamisez les lumières...!)

Il était une fois...

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