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DE 1121 A 1698
LES PEURS AU MOYEN-ÂGE - MICHEL CROHAS 20-07-2019
Je ne peux commencer mon propos sans évoquer "le temps des cathédrales", d'une actualité brûlante, suite à l'incendie dramatique de Notre-Dame de Paris, survenu le 15 avril dernier. Ces grands édifices de la chrétienté, bien que construits pour la plupart sur les ruines d'autres constructions plus anciennes, notamment les basiliques romanes, n'échappent pas eux-mêmes au destin de toutes réalisations humaines.
Le moyen-âge ne peut se réduire à un temps de tourments et de frayeurs, en témoigne l'extraordinaire surgissement de cathédrales au XII° et XIII° siècles, qui s'inscrit dans trois grands bouleversements...
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LA FÊTE AU
MOYEN AGE
MICHEL CROHAS
18-08-2017
Notre président Michel Crohas a présenté une conférence sur le thème de "La Fête au Moyen Age" pendant les fêtes médiévales d'Allègre, les 22 et 23 juillet 2017.
J-P Debost
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YVES V
1ère PARTIE :
SA CARRIÈRE MILITAIRE
En seulement deux générations les seigneurs d'Allègre passent des affres des guerres civiles et de religion du XVIe s, aux règnes les plus longs que sont ceux de Louis XIV (1638, 1643-1715) et Louis XV (1710, 1715-1774).
Un grand saut de la Renaissance à la «Période Classique» en traversant le Siècle des Lumières.
Saint-Simon, chroniqueur plus brillant qu'objectif, nous laisse ignorer assez peu de choses sur Yves V à la guerre, et sur sa famille aux fantaisies et vanités de la cour.
Les documents sur le maréchal d'Alegre et les siens sont si nombreux que nous voyagerons quelques temps en la compagnie d'Yves V marquis d'Allègre, de son épouse et de leurs filles.
Nous changerons de rubrique en sa compagnie.
La première partie de l'histoire des d'Alegre va de 1122 à 1698 : de la première date à laquelle la «maison originelle» nous est connue, jusqu'à l'incendie du château d'Allègre.
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PASSANT DU XVIe AU XVIIe SIÈCLE. . .
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Gabriel fut le symbole d'un « âge d'Or » hérité d'Yves II.
On ne s'étonnera peut-être pas en apprenant que ses cinq fils (François, Gilbert, Yves III, Christophe et Antoine), puis ses neuf petits-enfants (peut-être treize), se sont entredéchirés pour tirer le meilleur « du partage » !
Rien de si surprenant...?
A ceci près que cela se déroule entre belles-familles Vellaves et Normandes ou Picardes, catholiques et réformées, sur fond de guerres civiles et de religions, et de prolifération des duels assassins.
Selon Brantôme les assassinats et les duels se sont multipliés, car les armes de poing, légères, discrètes et faciles à manier, fines épées et dagues traîtresses, ont remplacé les lourdes armes médiévales des tournois et joutes.
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XVIe S. 3 : LES ENFANTS D'ANTOINE
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Antoine, baron de Meilhaud, est mort à 43 ans en 1573, et son épouse Françoise de Mailly en 1574. Leurs quatre enfants, Yves (IV), Isabelle, Angélique et Jeanne, sont encore mineurs.
Yves III, frère aîné d'Antoine, leur oncle, se fait aussitôt nommer comme leur tuteur.
En 1576 Yves III adopte le futur Yves IV.
Mais Christophe, cadet d'Yves III et aîné d'Antoine, est encore en vie, ce que nous vous avons raconté dans « Le 16e siècle. 2 : Les enfants de Christophe »...
Le XVIe s continue avec la suite des guerres civiles et de religion, et les intrigues pour prendre le trône de France.
Il continue de même pour les enfants d'Antoine : on se déchire entre frères, soeurs et cousins : Yves IV adopté par Yves III ; Isabelle, Angélique et Jeanne, sous la tutelle d'Yves III.
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XVIe S. 2 : LES ENFANTS DE CHRISTOPHE
Leur père Antoine mort en 1573, leur mère Françoise de Mailly morte en 1574, les quatre enfants de cette union, Yves, Isabelle, Angélique et Jeanne, sont encore mineurs.
Yves III, frère aîné d'Antoine, leur oncle se fait aussitôt nommer tuteur.
Mais Christophe, cadet d'Yves III et aîné d'Antoine, est encore en vie...
Le royaume voit la suite des guerres civiles et de religion, et les intrigues pour prendre le trône de France.
Pour les d'Alegre, on se déchire entre frères, soeurs et cousins avec les enfants de Christophe : Christophe II, Anne, Marie, Madeleine, Marguerite.
Et aussi avec les enfants d'Antoine : Yves IV adopté par Yves III. Isabelle, Angélique et Jeanne, sous la tutelle d'Yves III.
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LES D'ALEGRE AU XVIe SIÈCLE 1
Des historiens font entrer le Monde dans le XVIe s par la découverte du Nouveau Monde en 1492. D'autres font entrer le royaume de France dans le XVIe s par l'avènement de François 1er et le ferment par l'assassinat d'Henry IV.
Emmanuel Le Roy Ladurie distingue le « beau XVIe s » jusque vers 1560, puis le XVIe s des « guerres civiles et de religion ».
Les d'Alegre se sont distribué des fiefs en Auvergne, Normandie et Picardie le plus souvent reçus par mariages.
Gabriel, né un peu avant 1495, est mort un peu avant 1539.
Son épouse Marie d'Estouteville, grande maison Picarde, lui a apporté Blainville.
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GABRIEL DE TOURZEL, PUIS D'ALEGRE
Quel parcours ! Ce deuxième de six fils, dont deux "bâtards" d'Yves II aura sans doute passé sa jeunesse dans l'ombre de son chevalier de père, et de son aîné, Jacques II.
Son père et deux de ses frères tués en Italie, le voici propulsé en pleine lumière et fait baron d'Allègre, lui qui initialement devait avoir d'autres fiefs. Après un temps de disgrâce, son père était proche du sommet des honneurs militaires quand il perd la vie "glorieusement".
C'est sur lui que vont se reporter les honneurs et bénéfices dus aux d'Alegre. François 1er passera 15 jours dans la forteresse de Caen dont il est gouverneur, puis, de nouveau, une nuit dans son château privé d'Allègre.
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1512 : RAVENNE. ARTICLE COMPLÉTÉ
Vous avez lu un peu de l'histoire d'Yves II dans l'article précédent... et "vous en redemandez"...Voici, grâce à une bonne publication de Pascal Brioist sur la bataille de Ravenne, un nouveau regard sur Yves d'Alegre.
Un regard de spécialiste et sous un angle nouveau, documenté à la source. C'est ce qu'il faut pour avancer dans la connaissance des seigneurs d'Allègre.Le rôle qu'a vraiment joué Yves d'Alegre à Ravenne est tout à fait inattendu !
Nourrissez aussi votre imaginaire... et approchez la réalité de plus près avec cette anecdote rapportée par Brantôme d'une rencontre juste avant la bataille de Ravenne. Il n'y a que Brantôme pour nous raconter cela et de cette façon là !
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YVES II D'ALEGRE ET SES FILS
Yves II est l'un des plus marquants seigneurs d'Allègre. La Renaissance, les chevaliers, tout cela parle à notre imaginaire.
Ne boudons pas le plaisir que nous propose une figure si haute en couleurs chevaleresques, "chevaleureuses" disait-on, enfermant en un seul mot "chevaleresque" et "valeureux" Subtilité post-médiévale.François 1er lui-même tient à se faire adouber comme chevalier, et par Bayard, en plus.
Le document pdf ci-dessous vous donne l'essentiel sur ce chevalier dont sont si fiers les habitants d'Allègre.
Ses fils y trouvent leur place... tous ses fils, y compris ceux qui sont nés de ses aventures italiennes...
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LES ENFANTS DE JACQUES 1er
Après la phase d'ascension due à l'arrivée des chevaliers de Tourzel à Allègre, et la construction du nouveau château entouré de deux enceintes fortifiées, comme passant du Moyen Âge à la Renaissance, voici le début d'un basculement vers des temps troublés.
Aux Guerres de Cent-Ans vont succéder les Guerres Civiles et de Religion.
Arrivé seul de sa génération à Allègre, Morinot y avait les coudées franches et tournait ses appétits vers l'extérieur. Les générations suivantes vont amener frères, soeurs et cousins à s'entre déchirer.
C'est l'exact reflet de la situation du Royaume. Les enfants de Jacques sont dans ce temps de transition, tout en continuant l'ascension dans la société féodale de l'époque.
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JACQUES 1er DE TOURZEL DIT D'ALEGRE
Jacques est petit fils de Morinot de Tourzel, et fils aîné d'Yves 1er et de Marguerite d'Apchier mariés le 28 août 1428.
Jacques de Tourzel porte les titres de chevalier, baron d'Allègre, de Meillaud, Viverols, Baffie, du Livradois, Chomelix le Haut, St Just, St Quentin sur Loire. Il est conseiller et chambellan du roi. On le trouve assistant aux Etats d'Auvergne.
Il épouse Gabrielle de Lastic qui lui apporte le château et la terre de Saint Diéry. De leur union naissent Yves II, François, Antoine, Anne, Marie.
En secondes noces il épouse Isabeau de Foix, fille de Jean II de Foix. D'où Morinot II et Françoise.
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BERTRAND D'ALEGRE... SIRE DE BUSSET
Bertrand est fils cadet d'Yves 1er baron d'Allègre, et de Marguerite d'Apchier.
Ce qui fait de lui un petit fils de Morinot de Tourzel et de Smaragde de Vichy dame de Busset.
Il serait né vers 1449, et serait mort un 8 Octobre après 1495 et avant 1499.
Jacques est titré baron d'Allègre, en tant qu'aîné, à la suite de son Père, Yves 1er.
Son cadet Bertrand se voit titré baron de Busset, important fief de sa grand-mère Smaragde. Voici donc un Tourzel d'Allègre, dit d'Alegre, seigneur de Busset, place enviable jouxtant Vichy.
Les cadets de Jacques et Bertrand, leurs frères et soeurs Gabriel, Christophe, Marie, Anne, Louise et Antoinette, connaîtront des fortunes diverses, mais à la hauteur de la fortune et de la condition des Tourzel.
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YVES 1er, BARON D'ALLÈGRE
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Cet Yves est le premier des Tourzel à porter ce prénom à Allègre, est le fils aîné de Morinot de Tourzel et de Smaragde de Vichy, dame de Busset et autres lieux.
Son frère Pierre meurt à Azincourt en 1415.
Sa soeur Antoinette fait deux mariages de qualité à l'issue étonnante...
Yves est époux de Marguerite d'Apchier le 28 août 1428. 'où 8 enfants.
Peu avant sa mort, Yves 1er avait autorisé (1435) les habitants d'Allègre à se clore dans l'enceinte extérieure du château, la basse cour, actuelle place du Marchédial.
Avec sa mère Smaragde de Vichy, il tente de résoudre le difficile héritage de Busset. Son fils Bertrand sera seigneur de Busset. Son magnifique château (qui peut être visité à la belle saison) est proche de Vichy.
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UNE LANCE MÉDIÉVALE
Outre l’arme d’hast bien connue et répandue, une lance est une petite unité de combattants. Plusieurs seigneurs d’Allègre, issus de la maison auvergnate des Tourzel, furent chacun dits capitaines d’un nombre de lances : En 1470 Jacques de Tourzel dit d’Alegre, baron d’Allègre est fondé à prendre et choisir 95 lances, dont 15 de sa compagnie. En 1478, Bertrand de Tourzel dit d’Alegre, baron de Busset, est capitaine de 100 lances. 1493. Yves II de Tourzel d’Allègre dit d’Alegre est dit capitaine des cent gentilshommes de la maison du roi. En Italie, en 1501 ou 1502, sous Louis XII en Italie, il est capitaine de 300 lances et 2000 hommes de pied. On sait qu’à Ravenne il fut à l’origine d’un mouvement de l’artillerie qui aida à la victoire. 1494. Jacques, fils d’Yves II, est capitaine de 40 lances fournies des ordonnances du roi. 1495.
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PIERRE D ALEGRE-AZINCOURT
Fils cadet de Morinot de Tourzel et de Smaragde de Vichy, Pierre de Tourzel dit d'Alegre, est frère d’Yves Ier. Chevalier banneret, baron de Précy, il sera sénéchal et gouverneur d’Auvergne, même si sa courte vie le mène plutôt en Picardie, région parisienne et Bourbonnais.
5 à 10 000 chevaliers du camp Français, contre 13 chevaliers et une centaine de soldats à pied Anglais, vont trouver la mort à Azincourt au cours de ce catastrophique épisode des Guerres de Cent-Ans.
Beaucoup vont périr noyés dans la boue sous le poids de leur armure, écrasés par les chevaux, ou égorgés, démembrés et défigurés par les archers anglais.
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MORINOT DE TOURZEL, BARON D'ALLÈGRE
Voici qu'arrive Morinot, chevalier issu de Tourzel, le premier de sa "race" à s'installer à Allègre. Il est le premier Tourzel d'Allègre.
32 ans se sont écoulés depuis 1361 et la mort d'Armand IV, dernier baron d'Allègre issu de la lignée initiale des chevaliers d'Alegre, jusqu'en 1393. Morinot de Tourzel est alors baron d'Allègre de pleins droits. Comme de coutume, on l'appelle du nom de son fief principal : Alegre. Nul besoin qu'il ait pour cela relevé le nom des "anciens d'Alegre".
Homme d'honneur...? On n'osera pas en dire autant ! Ni qu'il a les mains propres. Cet affidé de Jean, duc de Berry puis comte d'Auvergne, est de la même trempe que son maître.
Lisez la trajectoire de ce nouveau seigneur d'Allègre dans le document pdf ci-dessous. Excusez-nous s'il est un peu long à ouvrir...
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La justice à l’époque de l’ordonnance de Jacques de Tourzel
La justice à l’époque de l’ordonnance de Jacques de Tourzel prise en 1481 pour Ambert et autres possessions dont Allègre. Ce texte est écrit par les Amis d’Allègre pour préciser à Alegre Médiéval le cadre juridique au moment de l’ordonnance prise par Jacques de Tourzel baron d’Allègre en 1481 concernant la qualité des produits vendus sur les marchés de ses possessions, notamment Ambert, puis Allègre. L’association des Amis d’Allègre destine ce texte et d’autres textes visant davantage la chronologie et les anachronismes, à l’association Alegre Médiéval pour instruire la saynète qui sera jouée lors de la fête médiévale de juillet 2013.
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EN ATTENDANT MORINOT
Les d'Alegre que vous racontent les précédentes pages de cette rubrique, sont connus dès 1122.
Armand IV, dernier baron mâle de cette maison originelle d'Allègre, meurt en août 1361.
La baronnie d'Allègre va passer par plusieurs mains, plus ou moins "avouables" avant d'être confiée et achetée par Morinot de Tourzel. L'article suivant vous l'explique.
Mais d'où viennent ces chevaliers de Tourzel ?
C'est ce que vous découvrirez dans le document pdf ci-dessous,
avec nos excuses s'il est un peu lourd à ouvrir...
Image ci-contre, le sceau d'Assalit de Tourzel, daté de 1387.
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CE SOIR LÀ, SEUL LE BASCOT PARLA...
Episode 5 sur 5
Un épisode de la vie dans bande de « La Margot ».
Les Amis d'allègre l'ont mis en scène pour la fête médiévale...
Vingt sept ans après l'occupation de Brioude et le pillage du Velay, à Orthez, à l'Hôtel de la Lune, Froissart entendra le Bascot de Mauléon lui parler de Brignais et de ce temps-là.
Il lui parle de l'Auvergne aux cinq cents châteaux, dont certains quasi imprenables sur des buttes de basalte et des flèches de roc.
Il lui dira que l'Auvergne fut la terre même faite pour cette guerre de compagnons aventureux
... Ce soir là à l'hôtel de la Lune, parla seul le Bascot de Mauléon...
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SEGUIN DE BADEFOL ARRIVE, PUIS DISPARAÎT
Episode 4 sur 5.
Revenant de Lombardie, de nombreux routiers « Tard Venus » rejoignent la troupe de Séguin de Badefol installée sur la Saône, à Anse.
Froissart : (...) il advint que messire Seguin de Badefol qui s'était tenu tout ce temps en sa garnison d'Anse sur la rivière de Saône, prit, embla et échella une bonne cité en Auvergne qu'on dit Brioude et située sur la rivière d'Allier.
Il se tint là dedans plus d'un an et la fortifia tellement qu'il ne redoutait nul homme.
Il courait tout le pays d'environ jusques au Puy...
Passa-t-il à Allègre ? Est-il l'assassin d'Armand IV d'Alegre ?
Lisez le document pdf ci-dessous...
Ci-contre, le site de Badefols en Périgord.
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LES COMPAGNIES RAVAGENT LE FOREZ
Episode 3 sur 5
Les Compagnies ravagent nos contrées d'Auvergne.
« Trop furent surpris les habitants des villages où les compagnies se tenaient, lorsqu'ils ouïrent recorder que leurs gens étaient déconfits ; et il n'y eut si hardi ni tant de bon chastel qui ne frémît, car les sages supposèrent et imaginèrent tantôt que grands méchefs en naîtraient et multiplieraient...
Ceux de Lyon furent moult ébahis et effrayés quand ils entendirent que la bataille de Brignais était pour les Compagnies : toutefois ils recueillirent moult doucement toutes manières de gens qui de la bataille retournaient ; et furent par espécial moult courroucés de la destourbe de monseigneur Jacques de Bourbon, et les vinrent moult doucement visiter, et les dames et les demoiselles de la ville dont ils étaient bien aimés.
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COMMENT LES COMPAGNIES S'EN VINRENT EN LA COMTÉ DE FOREZ. . .
Episode 2 sur 5.
« Quand ces Compagnies (les Tard-Venus), qui se tenaient vers Châlons sur la Saône et Tournus entendirent que les Français se recueillaient et s'assemblaient pour eux combattre, ils se
trairent les capitaines pour avoir avis et conseil ensemble comment ils se maintiendraient.
Si nombrèrent entre eux leurs gens et leurs routes, et trouvèrent qu'ils étaient environ seize mille combattants. Si dirent ainsi entre eux : « Nous irons contre ces Français qui nous désirent à trouver, et nous combattrons à notre avantage si nous pouvons, non mie autrement ; et s'aventure donne que la fortune soit pour nous, nous seront tous riches et recouvrés pour un grand temps, tant de bons prisonniers, que ce en que nous serons si redoutés où nous irons, que nul ne se mettra contre nous ; et si nous perdons, nous serons payés de nos gages. »
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LA FORMATION DES GRANDES COMPAGNIES
La paix faite, le roi d'Angleterre avait enjoint (à ses mercenaires) de rendre les forteresses qu'ils tenaient et qui étaient au roi de France. Certains obéissaient, d'autres non. Il y avait assez de grands capitaines et grands pillards, Allemands, Brabançons, Flamands, Hainuyers, Bretons, Gascons, Béarnais, Navarrais, etc. français appauvris par les guerres..."
Froissart commence par ces mots son chapitre sur la formation des compagnies, aussi appelées "routes", "Grandes Compagnies" et "Tard Venus", dès la paix de Brétigny signée.
Commencent des années de pillages et de misère, notamment en notre Velay, y compris à Allègre.
Episode 1 sur 5, le pdf ci-dessous vous en dit plus, ainsi que les chapitres suivants, qui, chronologiquement, s'inscrivent entre la mort d'Armand IV d'Alegre, et l'arrivée chez nous d'une nouvelle maison de chevalerie...
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MORT DU FILS D'UN COSEIGNEUR D'ALLÈGRE
Lisez dans le document pdf ci-dessous comment Froissart raconte le destin malheureux d'un jeune chevalier de la maison d'Armagnac, fils d'un coseigneur d'Allègre et garde du château.
Merci de patienter quelques secondes pendant l'ouverture de ce document...
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XVIe S. 2 : LES ENFANTS DE CHRISTOPHE
Leur père Antoine mort en 1573, leur mère Françoise de Mailly morte en 1574, les quatre enfants de cette union, Yves, Isabelle, Angélique et Jeanne, sont encore mineurs.
Yves III, frère aîné d'Antoine, leur oncle se fait aussitôt nommer tuteur.
Mais Christophe, cadet d'Yves III et aîné d'Antoine, est encore en vie...
Le royaume voit la suite des guerres civiles et de religion, et les intrigues pour prendre le trône de France.
Pour les d'Alegre, on se déchire entre frères, soeurs et cousins avec les enfants de Christophe : Christophe II, Anne, Marie, Madeleine, Marguerite.
Et aussi avec les enfants d'Antoine : Yves IV adopté par Yves III. Isabelle, Angélique et Jeanne, sous la tutelle d'Yves III. Ce que nous verrons dans la suite « 16e siècle-3. Les enfants d'Antoine ».
Nous avons subdivisé ces récits sur les d'Alegre au 16e siècle pour tenter de clarifier ce mélange épouvantable...
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LE SONGE D'ARMAND
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« Je suis bien chaud.
Bien aise…
Bien aise là, dans cette pente, je crois. Etendu parmi les herbes qui me protègent des
roches. Comme aux plus beaux jours calmes et tièdes du printemps. Cependant nous
voici entre la saint Dominique et la saint Augustin. A quelques jours je crois de la saint Louis.
Passé, le printemps…
A travers mes paupières closes le soleil s’abaissant m’offre d’immenses voûtes, des ciels
précieux de mosaïques d’or, de corail et de miel, des chapelles violettes, de multiples
lancettes aux fins vitraux flamboyants. Des draperies pourpres sans fin le long des murs.
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LA MORT D'ARMAND IV
SUITE ET FIN
Thomas de la Marche, bâtard de France et chevalier spolié ?
Seguin de Badefol et ses capitaines de la troupe de "La Margot" ?
Qui a tué Armand IV d'Alegre, baron d'Allègre, ce mois d'août 1361 ?
Allègre, en même temps que le royaume de Jean II le Bon et son fils le dauphin Charles,tourne une des pires pages de son histoire, à la fin de la première période des Guerres de Cent Ans.
Ci contre un détail d'une page des "Très Riches Heures du duc de Berry" dont vous verrez le rôle qu'il a joué à Allègre !
Lisez le document pdf ci-dessous, et merci de patienter le temps de son ouverture car il correspond à 8 pages illustrées.
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LE CONTEXTE EUROPÉEN DE LA MORT D'ARMAND IV
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1361 : Armand IV n'a plus de successeur mâle.
Il déshérite la famille de son épouse, de Chalencon, contre laquelle il vient de mener une guerre privée.
Il nomme pour lui succéder, son neveu Bertrand de Saint-Nectaire, fils de sa soeur Odine.
Il réserve à sa femme Alix de Chalencon la jouissance sa vie durant du château d'Allègre.
Armand IV est tué en défendant son château, en août 1361.
La succession est complexe à Allègre.
La situation est complexe dans le royaume, plongé dans une spirale de grandes difficultés économiques, de guerres privées des pouvoirs locaux, et de guerres dynastiques.
Allègre connaîtra 7 seigneurs en 32 ans, de 1361 à 1393.
Il est intéressant de voir ce qui se passe dans le royaume et en Europe dans cette même période.
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ARMAND IV D'ALEGRE, BARON D'ALLÈGRE
Fils d'Eustache baron d'Allègre et de Sybille de La Roue, Armand IV est frère d'Odine et d'Agnès.
Armand III, oncle d'Armand IV, restant sans enfant mâle a testé en faveur d'Eustache, son frère cadet, père d'Armand IV.
Après la mort d'Eustache c'est donc Armand IV qui est devenu baron d'Allègre.
Cinquante ans après le désastre de Crécy, l'époque est des plus troublées, au sortir du traité de Brétigny qui jette dans les campagnes les mercenaires des deux couronnes, l'Anglaise et la Française.
A l'image du royaume, la baronnie d'Allègre est au bord de la rupture...
Lisez la première partie de la vie d'Armand IV dans le document pdf ci-dessous.
Ci-contre un modillon qui peut être une trace de l'église romane de Grazac, faubourg d'Allègre.
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EUSTACHE D'ALEGRE, BARON D'ALLÈGRE
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Deuxième fils d'Hugues 1er d'Alegre et de Gillète de Courcelles, Eustachius de Alegrio, est cadet d'Armand III,
Son nom est attaché à la délimitation de l'Auvergne et du Velay. Un accord de 1311 fixe aux rives de l'Arzon la limite de la baronnie d'Allègre avec sa voisine de Roche en Reynier.
Un long procès l'oppose de 1308 à 1321, à Miles X (10) de Noyers, conseiller de Philippe le Bel, maréchal et sénéchal de Beaucaire.
Ce procès durera une douzaine d'années et fixera les limites de l'Auvergne et du Velay.
Miles de Noyers réclame que la baronnie d'Allègre, terres, villes, et châteaux, St Just et Chomelix le Haut dépendent de sa sénéchaussée et du bailliage du Velay. Eustache se réclame du bailliage d'Auvergne.
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HUGUES I, HUGUES II ET HUGUES III D'ALEGRE
Hugues II, ou Hugonet, est le seul fils d'Armand II baron d'Alegre, et d'Elisabeth de Chalencon, avec sept soeurs.
Il succèdera à son père comme baron d'Alegre, seigneur de Chomelix le Haut, St Just, etc. Il est mentionné avec son Père Armand II dans la charte de coutumes accordée en 1263 aux « habitants du château d'Alegre », ce qui accrédite l'idée qu'il y avait un village autour du château, distinct du village de Grazac au pied du mont Baury.Le règne de Louis IX s'achève en 1270. Son épouse Marguerite de Provence, qui lui avait donné onze enfants, lui survit 25 ans, retirée.Son grand-oncle Hugues I fut doyen du chapitre du Puy. Hugues III était un fils d'Hugues II. Ci-contre, une peinture romane de la cathédrale du Puy en Velay.Vous lirez les parcours de ces trois générations d'Hugues dans le document pdf ci-dessous. Merci de patienter quelques secondes, le temps d son ouverture.
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ARMAND III D'ALEGRE, BARON D'ALLÈGRE
Il est fils aîné d'Hugues II baron d'Allègre, et de Gillète de Courcelles, et succède à son père Hugues II comme baron d'Allègre. Il sera époux, d'abord de Marquèse de Peyre, sans enfant, puis de Jourdaine de Montlaur, deux importantes familles de ce temps. La famille de Peyre est originaire de Saint-Sauveur de Peyre, dans le Gévaudan, où elle a son château. La maison de Montlaur est Languedocienne, Cévenole.Les documents dont nous disposons, qui situent Armand III, datent presque tous du règne de Philippe IV, dit Philippe le bel (1268, 1285-1314), capétien, petit fils de Louis IX, fils de Philippe III. L'illustration ci-contre montre l'hommage qu'Edouard rend à Philippe le Bel. Pour mieux connaître cet Armand d'Alegre, lisez le document pdf ci-dessous.
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ARMAND II D'ALEGRE, CHEVALIER PUIS BARON
Armand II, dit Armand le Vieux, est frère aîné de Pons et de Philippe, tous trois fils d'Armand 1er et d'Alaïs.
Considéré comme un personnage assez important en cette période troublée, Armand II est époux d'Elisabeth de Chalencon d'où 7 filles toutes religieuses et un seul fils, Hugues.
Il est le premier chevalier d'Alegre qui soit dit baron d'Allègre.
Dans une charte de 1263, il est aussi question explicitement « des habitants du château », ce qui légitime l'idée d'une forme de village autour du château des Alegre, ou un "castrum" enclos. Mais cela ne nous précise ni la forme du château, ni son emplacement exact...
Pour en savoir plus sur Armand II, merci de lire le pdf ci-dessous.
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MARGUERITE D'ALEGRE, ABBESSE DES CHAZES
MARGUERITE d'Alègre est septième enfant et sixième fille d'Armand II d'Alegre et d'Elisabeth de Chalencon. Elle est abbesse des Chazes pendant la première moitié du XIVe s. Bien que les archives et le site majeur de Saint-Pierre des Chazes aient partiellement disparu, et le "trésor" dispersé, on suit assez bien Marguerite dans son rôle considérable, dans cet ensemble monastique aussi austère qu'imposant. Ci contre la vierge en majesté des Chazes. Vous en saurez plus sur Marguerite d'Alegre en lisant le document pdf ci-dessous.
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PONS D'ALEGRE
Voici un chanoine du Puy et de Brioude, fils d'Armand, chevalier à Allègre au XIIIe siècle.
Nous sommes sous le règne de Saint-Louis, pendant les croisades. La première et authentique famille des seigneurs d'Allègre ne nous est connue (et si peu...) que depuis 31 ans quand Pons faiit son testament.
Suivez le à travers les trop rares témoignages de sa vie, jusqu'à son inhumation au cimetière du couvent des Cordeliers, au Puy en Velay.
Voyez le document pdf. ci-dessous.
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ARMAND 1er D'ALEGRE
Les documents sur les premiers chevaliers de la maison d'Alegre sont fort rares.
S'ils nous sont connus par Antoinette d'Alegre dès 1121, c'est à partir de cet Armand 1er, et en 1220, que s'établit la filiation suivie.
Nous sommes sous Philippe II dit Philippe-Auguste, qui reprend aux Anglais la plupart des terres qu'ils occupaient, accroissant par quatre la taille du domaine royal. Il remporte la bataille de Bouvines en 1214. Paris devient sa capitale. Il l'entoure de fortifications. Les forteresses sont des donjons hauts et compacts. Celle des d'Alegre nous reste inconnue.
Nous vous donnons ici son testament de 1122. Ecrit en "bas latin", vieux français, ce texte vous initiera à la lecture de "cette langue" qui n'est déjà plus le latin classique, mais pas encore la Français du XVe s. Cet exercice vous amusera... Excellent pour les neurones !
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LE CHÂTEAU D'ALLÈGRE...
Le Château d’Allègre, dont les vestiges nous sont parvenus, que la tradition populaire a nommés La Potence, est celui que Morinot de Tourzel a commencé de bâtir vers 1393. Il se composait d’une demeure seigneuriale calée dans l’angle nord-ouest (en haut à gauche de la photo), entourée de deux enceintes dont l’extérieure délimite le bourg historique de l’Allègre actuel, bien lisible sur la photo ci-dessous. La pente descend assez fortement du haut de la photo vers la droite et en bas. Le long du côté gauche (ouest) courait un fossé sec qui tournait l’angle sud-ouest et se perdait dans les pentes rocheuses du côté droit ...
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FROISSART NOUS PARLE DE NOUS
Les chroniques de Jehan Froissart nous concernent car il est contemporain de plusieurs de nos seigneurs d'Allègre.
Dans la famille d'Alegre il a pu connaître Eustache et Armand IV, Odine et Agnès.
Dans la famille de Tourzel d'Allègre c'est Morinot de Tourzel, coseigneur d'Allègre dès 1385, puis baron d'Allègre en 1393, son père Assalit, capitaine pour le compte du duc de Berry, du château de Nonette qui faillit être la capitale de Jean de Berry. Il a pu savoir avant les habitants d'Allègre eux-mêmes que Morinot allait être baron de notre cité (Grazac et Allègre) et du château.
Il a suivi de près le duc de Berry, seigneur d'Allègre de 1365 à 1385. Il raconte son second mariage, et a probablement croisé la route de Morinot de Tourzel auprès de Jean de Berry. Il raconte la mort d'un écuyer du chevalier "de l'Aigre" (d'Allègre).
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ABRÉGÉ DE GÉNÉALOGIE ALPHABÉTIQUE DES TOURZEL D'ALLÈGRE
Les Tourzel sont connus depuis 1121, par Seguin de Tourzel, chevalier de Tourzel-Ronzières.
Morinot de Tourzel sera baron d'Allègre dès 1393.
Nous plaçons ici ce classement alphabétique des Tourzel qui remplacent la maison originelle d'Alegre, car c'est elle qui continuera le nom après l'incendie du Château en 1698, date symbolique que nous avons choisie pour diviser en deux rubriques l'Histoire d'Allègre.
Voyez dans le document pdf. ci-dessous le classement alphabétique des Tourzel d'Allègre, dits d'Alegre.
C'est un document de travail susceptible d'être modifié.
Les articles de la rubrique "Histoire" comportent des modifications et compléments suite à la relecture de documents-sources plus fiables que "la documentation locale".
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QUE DOIT LE CHÂTEAU D'ALLÈGRE À LA BASTILLE ?
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Les documents sur les premiers chevaliers de la maison d'Alegre sont fort rares.
S'ils nous sont connus par Antoinette d'Alegre dès 1121, c'est à partir de cet Armand 1er, et en 1220, que s'établit la filiation suivie.
Nous sommes sous Philippe II dit Philippe-Auguste, qui reprend aux Anglais la plupart des terres qu'ils occupaient, accroissant par quatre la taille du domaine royal. Il remporte la bataille de Bouvines en 1214. Paris devient sa capitale. Il l'entoure de fortifications. Les forteresses sont des donjons hauts et compacts. Celle des d'Alegre nous reste inconnue.
Nous vous donnons ici son testament de 1122. Ecrit en "bas latin", vieux français, ce texte vous initiera à la lecture de "cette langue" qui n'est déjà plus le latin classique, mais pas encore la Français du XVe s. Cet exercice vous amusera... Excellent pour les neurones !
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LES GRANDES COMPAGNIES
L'époque où Allègre eut à souffrir des Grandes Compagnies, que froissart écrit comme on prononçait, "compaignies" fut un moment des Guerres de Cent Ans. Une période des Chevauchées et des Grandes Compagnies. Un temps des Chroniques de Jehan Froissart. Un demi-frère de Charles V, Jean duc de Berry et d'Auvergne, esthète, mécène, stratège et assassin.
Localement, cela coïncida avec la fin de l'ancienne famille des Alegre et l'arrivée imprévisible pour le "petit peuple" d'une nouvelle famille, les seigneurs de Tourzel.
Voyez le document pdf. ci-dessous.
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JEHAN FROISSART, CHRONIQUEUR MAGNIFIQUE !
La vie de Jehan Froissart est des plus mystérieuses.
Ses chroniques et ses poésies (à l'instar de Rutebeuf un siècle plus tôt) sont quasiment les seules informations sur sa vie et sa personne.
Froissart est né à Valenciennes (Hainaut) vers 1337. Après quelques années dans le commerce, il s'oriente vers la prêtrise.
Vers 25 ans il écrit des poésies et le voici entre 1361 et 1369 historiographe de la cour de Philippa de Hainaut épouse d'Édouard III d'Angleterre.
Contemporain de Pétrarque et de Chaucer, il "chevauche" en Angleterre, Pays de Galles, Écosse, France, Béarn, Flandre, Espagne, voyages qui nourrissent ses chroniques.
Ses protections successives, diverses, lui procurent ses revenus.
Il recevra les bénéfices ecclésiastiques d'Estinnes (Binche) et sera chanoine de Chimay.
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ALEGRE, ALLÈGRE...
Sur notre site aux quatre volcans, la société humaine n'avait pas attendu les d'Alegre.
Des hommes ont vécu depuis "la Préhistoire" sur nos pentes et au bord de la Borne.
Ce lieu est aujourd'hui nommé et écrit Allègre.
Plutôt que se perdre en vaines hypothèses et rêveries sur les significations de ce mot d'origine latine, qu'on écrivait Alegre jusqu'au milieu du 19e s, nous vous en donnerons ici les significations diverses des glossaires médiévaux, sources à l'appui.
Ci-contre, voici la signature d'Yves, petit-fils d'Yves V, à la charnière des 18e et 19e s.
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CHÂTEAU, REPARIUM, CASTRUM...
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Perché à la cime du mont Baury, le reparium de la première famille (on disait "race", maintenant on dit plutôt "maison") des d'Alegre, chevaliers puis barons, et Grasacum, bourg au pied du même volcan, se joignirent et devinrent Allègre !
Pourquoi user du mot "reparium" qui peut paraître pompeux ou snob...?
Le mot de latin médiéval reparium ne signifie pas "repaire" dans le sens actuel de repaire de brigands. Il est de la même famille que "réparer" et "retour". Le sens est celui du retour à la maison du Père. Là ou on se "répare", où on se refait une santé. Il est voisin de Père et Patrie. Il est voisin d'aparier : mettre ensemble deux par deux des éléments de mêmes nature et valeur.
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ALLÈGRE, 1361-1393, MOMENT DES GUERRES DE
CENT ANS
Perché à la cime du mont Baury, le reparium de la première famille (on disait "race", maintenant on dit plutôt "maison") des d'Alegre, chevaliers puis barons, et Grasacum, bourg au pied du même volcan, se joignirent et devinrent Allègre !
Pourquoi user du mot "reparium" qui peut paraître pompeux ou snob...?
Le mot de latin médiéval reparium ne signifie pas "repaire" dans le sens actuel de repaire de brigands. Il est de la même famille que "réparer" et "retour". Le sens est celui du retour à la maison du Père. Là ou on se "répare", où on se refait une santé. Il est voisin de Père et Patrie. Il est voisin d'aparier : mettre ensemble deux par deux des éléments de mêmes nature et valeur.
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GÉNÉALOGIE CHRONOLOGIQUE DES D'ALEGRE
1122, les témoignages nous apprenent qu'Antoinette d'Alegre est épouse de Pierre de Grimoard, seigneur de Beauvoir et du Roure.
1122. L'abbé Suger, ministre du premier grand capétien régnant, Louis VI, le gros, lance les grandes cathédrales vers le ciel. Louis VI rallie les grands seigneurs. Son père Philippe 1er avait initié la première croisade.
A Allègre, la filiation ne sera continue qu'à partir d'Armand (1220), mais avec une faible marge d'erreur on la daterait de ses frères Vidal (1213), Dalmas et Francon (1218), Hugues et Pierre (1221).
Le nom d'Alegre, 1ère maison, se perd au seuil du 15e s. Mais les filles d'Armand IV feront couler leur sang dans les veines d'autres familles, jusqu'aux actuels marquis de Bouillé.
Ci contre, l'écu avéré des Alegre, d'après le sceau connu d'Agnès. Un écu au semis de fleurs-de-lis est également mentionné. Les deux ne sont pas incompatibles.
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GUERRE DE CENT ANS ET ARMAND IV D'ALLEGRE
Résumé chronologique de la Guerre de Cent ans. De 1337 à 1453 ou 1475. Conflits de succession dynastiques Normandie, Angleterre, France, Espagne. Suite de chevauchées, épisodes de guerres, batailles, trêves, dits « Guerre dite de CentAns », ou « Guerres de cent ans ». De 1300 au milieu du XVe s la population du royaume de France a diminué de moitié.
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YVES V D'ALEGRE
GOUVERNEUR D'ISSOIRE
Dans la nuit du 8 au 9 juin 1592, Yves IV d'Alègre, 32 ans et Françoise Marquise d'Estrées, 50 ans, sont assassinés à Issoire où Yves IV était gouverneur.
Nous sommes au XVIe siècle en pleine guerre de religion
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DALEGRE, D'ALEGRE, DE LAIGRE
Depuis Félix et Emmanuel Grellet qui ont écrit dès le 19e s l'histoire d'Allègre, publiés par leur petit fils et fils en 1919, les auteurs sont convenus décrire "Alegre" le nom de la famille de chevaliers puis barons connus sur ce site, et Allègre pour la ville elle-même.
Les chroniqueurs les nommèrent d'Alegre, Dalegre, de Laigre, etc.
Ils n'étaient pas les seuls seigneurs sur ces terres volcaniques. Les chevaliers de Bar, Béraud, Guérin, d'Artasse, prétendent à une origine aussi ancienne et auraient pu être les barons de ces lieux.
Revers de fortune, absences trop longues aux croisades, manque de garçons à de trop nombreuses générations, ils sont devenus vassaux des d'Alegre. Il se dit que nos seigneurs Vellaves étaient aux côtés d'Adhémar du Monteil, mais nul document ne l'avère.